Top 14 - "On se prépare comme si on jouait le Leinster", explique Romain Ntamack (Toulouse) avant le match contre Brive

  • Romain Ntamack (Toulouse) lors du match face à Bordeaux en mai 2023
    Romain Ntamack (Toulouse) lors du match face à Bordeaux en mai 2023 - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le demi d’ouverture du Stade toulousain Romain Ntamack s’est projeté sur la rencontre face à Brive, avec une certaine prudence. Il est évidemment conscient de la force du groupe rouge et noir mais reste méfiant au vu des dernières performances de son équipe.

Les phases finales approchent à grands pas et on peut même penser à la Coupe du monde dans 100 jours environ. Avez-vous tout de même pleinement la tête à ce match de Brive, qui n'a plus rien à jouer ?

Oui évidemment et peu importe l’adversaire. On connaît la situation de Brive mais ça rend le match encore un peu plus piège. Ils n’auront rien à jouer mais surtout rien à perdre. À l’inverse, nous pouvons potentiellement laisser filer la première place en cas de mauvaise opération. Ça va être un match à enjeu pour nous. On se prépare comme si on jouait le Leinster. Le meilleur moyen de se relâcher serait de penser que c’est un match de gala. Ce n’est pas l’état d’esprit de l’équipe aujourd’hui. 

Quel regard portez-vous sur cette formation briviste ?

Ils ont certes un classement défavorable et vont, malheureusement pour eux, descendre en Pro D2 mais dans le contenu, c’est costaud. Ils disposent de gros joueurs, c’est une équipe qui va vite et qui envoie du jeu. Une équipe dangereuse dont on se méfie forcément. On les a bien regardés à la vidéo. Arthur (Bonneval) nous connaît aussi parfaitement, il a du leur dire deux ou trois choses qu’il y a ici. On prépare Brive avec le plus grand sérieux possible.

Romain Ntamack (Toulouse) lors du match face à Lyon, équipe qu'il pourrait retrouver en phase finale.
Romain Ntamack (Toulouse) lors du match face à Lyon, équipe qu'il pourrait retrouver en phase finale.

Est-ce aussi l'occasion de marquer les esprits avant d'entamer le sprint final ?

C'est important de se resserrer entre nous au-delà de marquer les esprits. Se rassurer collectivement, retrouver des repères collectifs et des automatismes. Cette semaine tout le monde est sur le pont et on retrouve de la cohésion. Il en faudra dès dimanche. 

Jusqu'ici vous êtes leader du championnat, êtes-vous satisfaits de la globalité de la saison ?

On est plutôt mitigés je dirais. On se donne deux objectifs à chaque intersaison et on a manqué le premier (la Champions Cup). Maintenant on est en course en championnat mais on n'a encore rien fait. J’espère que cette contre-performance va nous servir pour ne pas refaire les mêmes erreurs en championnat et à avoir quelque chose de beau en fin d’année. Pour un club comme Toulouse, une première place ne peut pas valoir de saison réussie. 

Ces dernières années, Toulouse a l’habitude du statut d’épouvantail. Avec la dimension que prend la Rochelle, on peut imaginer que votre rival peut vous délester de cette étiquette, qu'en pensez-vous ?

Nous n'avons pas qu’un seul rival, toutes les équipes en lice peuvent gagner à la fin. On ne peut pas se considérer comme épouvantail ou favori, même si on finit premier ou deuxième. Dans notre sport, les dés ne sont pas jetés avant de jouer les matchs. On fait notre petit bonhomme de chemin. Dire qu’on va jouer une finale contre telle ou telle équipe avant de jouer la demie, c’est présomptueux et on n’y pense vraiment pas. 

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