Urios, encore un coup de gueule

Par Rugbyrama
  • Christophe Urios (Union Bordeaux-Bègles).
    Christophe Urios (Union Bordeaux-Bègles). Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Les bordelais ont donc perdu à domicile et leur coach a utilisé ce revers pour mettre un nouveau coup de pression, sans concession.

Une nouvelle fois, Christophe Urios n’a pas mâché ses mots. Après la défaite de Bordeaux-Bègles face à Toulouse, il a sorti la sulfateuse.

« En fait, j’ai passé ma semaine à gueuler. Mardi, par exemple, notre entraînement fut très mauvais. Un peu meilleur jeudi, c’est vrai. Mais il y avait des mauvais signes, des joueurs qui arrivent en retard par exemple. Sur le plan de l’état d’esprit, ce n’était pas bon. Au niveau rugby, c’était nul. Nous avons fait une première mi-temps indigne du top 6. La seconde mi-temps fut plus engagée mais tactiquement catastrophique. On s’est amusé ! Ça m’a rappelé le Bordeaux d’il y a quelques années. On fait des passes comme ci, comme ça. On joue au pied au moment de marquer et on se fait des passes pardessus. Je déteste mon équipe quand elle joue comme ça. Je ne me suis pas reconnu dans cette rencontre. Mais attention, tout ça peut s’arrêter très vite… Clermont va nous mettre à la page. »

Avant d’ajouter, ironique : « Je vais peut-être changer mes vacances. » Évidemment, il faut prendre ces propos très durs avec du recul car de son propre aveu, le manager de l’UBB était d’abord en mode préparation pour le barrage. Une victoire contre Toulouse n’était pas la priorité des priorités. La preuve, Matthieu Jalibert était sur le banc au coup d’envoi. Cette défaite, il ne l’a pas souhaitée, mais il s’en est visiblement servi pour remettre de la pression avant le rendez-vous face à Clermont. Pression sur ses joueurs : « Certains m’ont déçu. » Rappel aussi que l’image du « beau jeu » que s’est forgée l’UBB dans les années 2010 n’est pas toujours compatible avec la conquête des trophées (controverse éternelle).

Rappel vis-à-vis de ses dirigeants, de son président, de ses supporters que son approche du rugby « pragmatique » est la plus compatible avec les exigences de la compétition. « Lundi, je ne vais pas me tromper de discours » a-t-il prévenu. La semaine sera chaude à Moga, c’est bien normal pour une première historique. Pour le match lui-même, on ne peut que regretter l’absence de Jandre Marais, suspendu. « Ça, c’est un vrai coup dur. Incontestable. »

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