Domingo: "Je ne suis plus le débutant à qui on pardonnait les erreurs"

Par Rugbyrama
  • Thomas Domingo - france angleterre - 26 fevrier 2011
    Thomas Domingo - france angleterre - 26 fevrier 2011
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Privé de Mondial 2011 en raison d'une rupture des ligaments croisés du genou droit, puis du gauche le 29 octobre 2011 dernier, le pilier gauche de Clermont, Thomas Domingo est revenu au plus haut niveau à force de travail, et a été appelé par Philippe Saint-André en juin dernier pour la tournée en Argentine. Il a retrouvé ce vendredi midi le XV de France avec une saveur toute particulière.

Quels sentiments vous habitent à l'instant de retrouver l'équipe de France ?

Thomas DOMINGO: Je suis très heureux. Après avoir ramé pendant plus d'un an, après avoir vécu des galères importantes, j'ai l'impression de revivre. Je savoure déjà depuis quelques semaines avec mon club de Clermont. Aujourd'hui, je retrouve les Bleus. Même si j'ai déjà eu la chance de faire partie du groupe pour la tournée en Argentine, l'été dernier, cette tournée de novembre a une saveur particulière. C'est le début d'une nouvelle aventure.

Ressentez-vous tout de même une appréhension particulière ?

T.D.: Au début, je reconnais que j'avais des craintes quant à un nouveau pépin physiques. J'avais peur que la poisse me poursuive. Aujourd'hui, mes blessures sont loin derrière moi. Je n'y pense plus. Quant à l'équipe de France, il n'y a pas d'appréhension particulière, sinon celle de bien faire.

Au regard de ce vous avez vécu, l'équipe de France a-t-elle une saveur différente pour vous aujourd'hui ?

T.D.: C'est inévitable ! J'ai tout de même raté une Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Ce n'est pas rien. Alors, forcément, retrouver l'équipe de France après les moments difficile que j'ai vécu, c'est d'abord un immense bonheur. Ensuite, peut-être qu'au fond de moi, je vais essayer d'en profiter encore plus. Parce que, lorsqu'on est en équipe de France, on ne se rend pas toujours compte de la chance qu'on a. En revanche, ne plus y être crée un manque considérable.

Pensez-vous avoir aujourd'hui un statut différent au sein du XV de France ?

T.D.: Je ne sais pas. A mon sens, en équipe de France, on a toujours besoin de prouver. A titre personnel, j'ai le sentiment de devoir faire mes preuves. Le sélectionneur a changé, les coachs ne sont plus les mêmes. Je me répète, mais c'est vraiment le début d'une nouvelle aventure.

Au regard de la composition du groupe, vous faîtes presque figure d'ancien. A l'heure où Philippe Saint-André réclame l'émergence de nouveaux leaders, vous sentez-vous investi d'une mission particulière ?

T.D.: Chaque chose en son temps. Il est vrai que je ne suis plus le jeune débutant à qui on pardonnait la petite erreur. Il y a sans doute plus attente envers moi ou certains autres joueurs qui commencent à avoir de l'expérience. Maintenant, je suis d'une nature plutôt discrète...

Vous êtes-vous fixé un objectif précis sur cette tournée ?

T.D.: Mon objectif est collectif. Cette tournée est importante dans le cadre du prochain tirage au sort des poules de la Coupe du monde. Pascal Papé l'a dit, il sera important de remporter nos trois rencontres afin de pouvoir être tête de série. Le challenge est élevé. Nous allons entrer dans le dur d'emblée avec le match face à l'Australie. Cela crée une pression positive. Je suis convaincu que cela va nous booster.

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