Des mines d’or de Vatukoula aux terrains du Top 14, la folle histoire du Biarrot Johnny Dyer

  • Johnny Dyer - Biarritz
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TOP 14 - Meilleur gratteur du championnat, il s’est révélé aux yeux du grand public cette saison. Privé de sa famille pendant deux ans, et après avoir travaillé dans les mines lorsqu’il était plus jeune, Johnny Dyer a un parcours pour le moins atypique. Voici son histoire…

Découvrir la vie de Johnny Dyer, c’est se plonger dans l’histoire d’un garçon humble et discret, dont la carrière s’est subitement accélérée en quelques mois. "Vous savez, il y a deux ans de ça, jamais Johnny n’aurait imaginé aller en Europe et gagner sa vie grâce au rugby. Aujourd’hui, il est toujours heureux, qu’il pleuve ou qu’il vente", résume Jean-Baptiste Aldigé, président du Biarritz olympique.

Si depuis de longues saisons maintenant, les clubs pistent les talents de demain, qu’ils se trouvent aux Fidji, Tonga ou ailleurs, dans l’hémisphère Sud, pour les faire venir en France avant même leur majorité, la trajectoire de Johnny Dyer est aux antipodes de ce parcours-là. Né en 1992 au sein d’une famille de cinq enfants, Dyer n’a pas quitté son pays à l’adolescence.

Il n’a pas, non plus, côtoyé les centres de formation ou fait les premiers pas de la vie d’adulte en France, comme certains de ses partenaires. "J’ai commencé à jouer au rugby à l’école primaire, raconte-t-il. J’ai continué au lycée et j’ai été sélectionné avec les Fidji moins de 18 et moins de 20 ans. À la fin de ma scolarité, j’ai travaillé pendant cinq ans dans les mines d’or de Vatukoula, à deux kilomètres sous terre. C’était très dur. Après ça, je suis parti en Nouvelle-Zélande et j’ai ensuite joué pour les Fijian Drua."

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