Goze dit non au Top 16... les clubs crient à l'aide

  • Paul Goze
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TOP 14 - Face à ses pairs, le président de la Ligue Paul Goze a fermé mercredi soir la porte à un changement éventuel de la compétition d'élite. Par ailleurs, les clubs se disent très inquiets par leurs déficits à venir, les aides de l'état n'étant toujours pas été débloquées...

Mercredi soir, les trente présidents que compte le rugby professionnel français étaient réunis en visioconférence autour de Paul Goze, le patron de la Ligue Nationale de rugby. En préambule d'un meeting essentiellement consacré aux ajustements du salary cap (les pourvoyeurs d'internationaux pourraient compter dès l'an prochain sur une rallonge de 150 000 euros de leur masse salariale par joueur sélectionné en équipe de France), Goze a néanmoins tenu à mettre les choses au clair, concernant l'évolution possible des formats des deux divisions professionnelles.

Récemment, plusieurs voix, dont celle du Bayonnais Philippe Tayeb, avaient donc émis l'idée d'un passage au Top 16 pour la saison prochaine afin de gonfler les recettes impactées par la crise sanitaire ; face à ses pairs, Paul Goze a donc annoncé mercredi qu'il était inutile "d'envoyer des courriers toutes les semaines" à ce sujet et que le projet, qui selon lui enverrait aux diffuseurs potentiels (le rugby pro vient de lancer l'appel d'offres entourant les droits télés de 2023 à 2027) l'image d'un produit instable, ne verrait pas le jour.

Alors que Bayonne compte trois matchs de retard à cause du Covid et subit les conséquences du virus, son président Tayeb pointe du doigt le manque d’équité sportive et monte au créneau pour appeler les décisionnaires à revoir la formule du championnat.https://t.co/5kNtnNXRhp

— Midi Olympique (@midi_olympique) January 29, 2021

Après avoir fermé la porte à un changement de format de l'élite, Paul Goze a ajouté qu'il avait été lui-aussi un défenseur du Top 16 aux prémices de sa présidence et que huit ans plus tard, la formule de Top 14 était pourtant restée inchangée. Dès lors, et même si ledit Goze cédera sa place à Vincent Merling ou Alain Tingaud en mars prochain, il semble à ce jour impossible que les divisions professionnelles changent de format au printemps prochain.

Au cours de cette même réunion, la sonnette d'alarme fut également tirée par plusieurs clubs, les fonds promis par le gouvernement français (40 millions d'euros pour le rugby professionnel) n'étant toujours pas arrivés dans les caisses de la Ligue Nationale de Rugby, laquelle est censée reversée les deniers à ses trente entités. Cette situation, préoccupante à bien des titres pour des clubs au bord de l'asphyxie économique, va-t-elle se débloquer dans les jours à venir ? Selon plusieurs témoins, les débats de mercredi soir n'incitaient pas à l'optimisme...

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