Darricarrère : "Le fait de ne plus regarder vers le bas donne une énergie positive"

  • Top 14 - David Darricarrère (Castres)
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  • Top 14 - Santiago Arata (Castres)
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TOP 14 - Avant-dernier du classement au mois de décembre, le CO vient d'intégrer provisoirement le top 6 après sa victoire à Bayonne (23-26) et logiquement, David Darricarrère avait le sourire au coup de sifflet final.

Rugbyrama : David, ce soir la victoire était indispensable pour continuer l’aventure...

David Darricarrère : Elle était indispensable pour rester en vie, tout simplement. On sait que maintenant, si on veut regarder vers le haut, on n’a plus trop le droit au faux-pas par rapport aux autres équipes. Mais le chemin est encore long et très dur. Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas-là. Nous arrivons à la fin du championnat, ça se resserre, il y a le Covid et la Coupe d’Europe au milieu. Autant ça peut être passionnant, autant ça peut être prenant et stressant. Aujourd’hui, nous sommes encore en vie.

Avez-vous été surpris de mener aussi vite et avec un tel écart ?

D.D. : Tu n’es jamais surpris. On a plutôt bien maîtrisé les choses en première mi-temps. Notre entame est très bonne et on les a fait beaucoup douter. Tout ça a fait qu’on a concrétisé assez vite. Du coup, en deuxième mi-temps, on a franchement baissé de pied. On savait que les Bayonnais ne lâcheraient rien jusqu’à la fin, car c’est leur marque de fabrique et comme prévu, ça a été compliqué. [...] En deuxième période, nous avons fait énormément de fautes alors que nous avions été plutôt propres sur la première. Sur le jeu aérien, nous avons été dominés. L’Aviron s’est aussi refait la cerise en conquête. On est sorti petit à petit du match, mais on a su résister jusqu’à la fin. C’est quand même un point important aussi.

Top 14 - Santiago Arata (Castres)
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Tout ça est à rectifier car il y a aura d’autres rendez-vous importants pour le CO…

D.D. : Vendredi, nous recevons le LOU. Quand tu vois le match qu’ils ont fait contre Clermont… C’est un très, très gros morceau. Tous les matchs seront difficiles maintenant et pas que pour nous. Tout le monde a quelque chose à jouer, que ce soit vers le bas ou pour la qualification. Personne n’est dans le ventre mou, ça va être chaud.

Comment abordez-vous la fin de saison ? La prenez-vous un peu comme un joker, quand on voit où était Castres en décembre ?

D.D. : Vu d’où on vient, aujourd’hui, ce serait dommage de ne pas faire des efforts supplémentaires pour essayer de vivre une superbe fin de saison. Je pense que c’est ce que les joueurs se disent.

Vous revenez quand même de très loin. N’avez-vous pas peur que votre équipe connaisse un coup de moins bien dans le money-time ?

D.D. : Si on avait perdu ce soir, ça aurait été possible. Mais comme on a gagné, on est encore en vie. Du coup, tu te mobilises beaucoup plus positivement quand tu regardes vers le haut et que tu as quelque chose à aller chercher. D’un coup, tu as moins de blessés, tous les joueurs veulent croquer, car c’est une belle période et tout le monde s’accroche. Pour nous, c’est hyper intéressant. Mais on sait aussi que d’autres équipes sont dans ce cas-là. À nous d’être le plus performant possible, même si on sait que ce sera difficile. Le fait de ne plus regarder vers le bas donne une énergie positive en plus. Ça doit se ressentir, et ce soir, en termes de solidarité, on n’a pas craqué alors qu’on aurait pu. À 14, sur les dix dernières minutes, nous avons eu cette énergie positive nécessaire pour résister. C’est un point positif.

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