Urios : "Nous sommes sur un enchaînement diabolique"

  • Top 14 - Christophe Urios (Bordeaux-Bègles)
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TOP 14 - Les résultats de l'UBB ne sont pas si médiocres en 2020-2021, mais plutôt en dents de scie. Dix victoires, un match nul, sept défaites en dix-huit matchs. Victoires à l'extérieur à Castres, Montpellier et Northampton mais défaite à domicile contre le Racing et nul concédé face à Clermont.

Parcours en décalage forcément avec la saison euphorique 2019-2020 qui s'est interrompue en mars alors que le club caracolait en tête du championnat. Christophe Urios nous en a parlé à la veille de rendre visite au Racing.

Dans quel état d'esprit vous retrouvez-vous pour rendre visite au Racing ?

On a le sentiment d'avoir perdu deux points chez nous contre Clermont. On va chez un cador du championnat dans nos petits souliers car les Racingmen ont perdu à domicile contre Toulon et les grandes équipes ne se trompent pas deux fois. On s'attend à un gros match dans un contexte difficile à appréhender dans cette vaste salle.

On imagine que rigueur militaire dont vous faites preuve dans l'organisation de vos semaines est mise à mal par tous les aléas de cette saison. Avec ces annulations, ces remplacements de match. Vivez-vous mal cet exercice ?

Rigueur militaire, le terme est trop fort. Je dirais "Rigueur" tout simplement. Mais effectivement, moi qui aime tout anticiper, tout programmer, oui, je me retrouve un peu perturbé, pris de court. Nous n'avons pas arrêté depuis le 10 août, on ne s'est absolument pas arrêté, nous sommes sur un enchaînement diabolique. Garder le cap, la motivation, ne pas sombrer. Ce n'est pas simple. Mais je ne le vois pas comme un truc insupportable. Je le vois comme une opportunité pour moi de continuer à progresser. Je dois trouver de nouvelles solutions avec mon staff, et croyez moi, on essaye de le faire..

Est ce que vous ne vivez pas tout simplement une forme de retour brutal à la réalité après une saison d'euphorie?

Oui, oui, je suis d'accord. C'est juste. Je ressens complètement ce sentiment.

Mais n'est ce pas une forme d' épanouissant pour vous finalement pour vous de résoudre des problèmes au quotidien ?

C'est exact. Mais quand tout va bien comme l'an passé, c'est très agréable aussi, je vous rassure. Mais finalement, je me dis que mon métier prend vraiment son sens quand ça devient difficile et qu'on doit garder le cap. C'est mon boulot finalement de créer une atmosphère pour que ça marche bien, quelle que soit la situation. Mon job, c'est de donner de l'énergie à mon staff et à mon équipe. En plus, je considère qu'il est très rare qu'une équipe domine une saison de bout en bout sans anicroches en gérant simplement son truc, ça n'existe pas. La saison dernière était idéale pour l'UBB en termes de jeu, de résultats et d'état d'esprit, c'est vrai, mais elle ne s'est pas terminée. Comment l'aurions nous finie ? Je ne sais pas. Personne ne peut le savoir.

Vous avez aussi subi beaucoup de blessures en 2020-21, Non ? Les Ducuing, Poirot, Cros, Cordero, Seuteni absents, ce n'est pas facile à gérer...

Des blessés, nous n'en avons pas tant que ça, six à l'heure ou je vous parle. Mais c'est vrai, ils sont arrivés en même temps, à des moments importants, pour des joueurs titulaires et souvent aux mêmes postes, chez les trois quarts. Depuis la fin de l'année civile, nous avons eu une cascade de bobos, que nous n'avons pas vu venir. Je me dis que c'est à moi de les mettre dans les meilleures conditions possibles pour être préservés. Mais que faire quand on enchaîne vingt-deux ou vingt-trois matchs sans s'arrêter ? On sait très bien que ça multiplie les risques de blessures.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien sur midi-olympique.fr

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