Le Stade Français ne veut surtout pas entendre parler de crise
TOP 14 - Alors que l’actualité du club parisien a été marquée ces derniers jours par la mise à l’écart de Julien Dupuy et Robert Mohr, joueurs et membres du staff balayent le spectre d’une véritable crise.
Le Stade Français a définitivement le don pour faire l’actualité en dehors des terrains. Alors que les résultats sont encourageants en cette première moitié de saison, avec une quatrième place en Top 14, le club parisien fait de nouveau le buzz après l’annonce surprise de la mise à l’écart de Julien Dupuy, en charge des skills, et de Robert Mohr, directeur sportif adjoint. Ce jeudi, aux abords du terrain d’entraînement au cœur du Bois de Boulogne, les Parisiens ne semblaient pas vraiment secoués par cette annonce.
Et pourtant, selon les informations de Midi Olympique, la rupture serait bien réelle entre une partie du vestiaire et Heyneke Meyer comme en témoigne cette lettre adressée au propriétaire Hans-Peter Wild par l’avocat de Jules Plisson et Alexandre Flanquart pour condamner le management de l’ancien sélectionneur des Springboks.
Ce qui se passe dans les bureaux, on regarde ça d’un peu plus loin. On ne pose pas de questions
Pour l’heure, face aux médias, tout est fait pour tenter d’apaiser la situation. "Ce qui se passe aujourd’hui concerne le club en interne. Nous, les joueurs, on se focalise sur le rugby, le jeu. Ce qui se passe dans les bureaux, on regarde ça d’un peu plus loin. On ne se pose pas de questions. On a toujours le sourire aux entraînements, il n’y a pas de souci. On s’entraîne avec la banane, avec beaucoup d’intensité. On est sur une bonne dynamique, il faut enchaîner pour engranger un maximum de confiance", indique avec précaution le demi de mêlée Arthur Coville qui effectuera son grand retour ce week-end, en Challenge Cup contre Worcester Warriors, après sa grave blessure au genou survenue en septembre dernier. "Il faut faire abstraction de tout ce qui se passe. Le plus important, c’est de faire briller le club", insiste pour sa part Charlie Francoz.
Cette annonce permet de savoir sur quelle longueur d’onde tout le monde évolue. Le message est clair
Du côté du staff, le discours se veut également résolument apaisé. "Il y a eu des histoires dans le passé et il y en aura dans le futur, souligne l’entraîneur des avants Pieter de Villiers en répétant inlassablement qu’un communiqué officiel tombera ce jeudi 15 heures. Ce qui nous intéresse, c’est d’être performant sur le terrain. L’attitude a été bonne contre Pau. Cette annonce permet de savoir sur quelle longueur d’onde tout le monde évolue. Le message est clair. Et le Docteur Wild est clair sur ce qu’il veut. Après, il faut toujours être vigilant. Mais il y a une bonne ambiance dans le groupe. Si des choses ne vont pas, il faut toujours en parler, gérer les choses en amont. Pour l’instant, je suis très content de ce qui se passe dans le groupe"
Derrière ce discours de façade, il faudra sans doute attendre la réalité du TOP 14, avec quatre gros matches à venir (Toulon, Lyon, La Rochelle, Toulouse) pour mesurer le réel impact de ce chamboulement choc.
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