L'antisèche : Toulouse continue d'écrire l'histoire en s'enfonçant...

  • Julien Marchand (Toulouse) - 16 avril 2017
    Julien Marchand (Toulouse) - 16 avril 2017
  • Samuel Marques (Toulouse) face au Racing 92 - 16 avril 2017
    Samuel Marques (Toulouse) face au Racing 92 - 16 avril 2017
  • Thierry Dusautoir (Toulouse) - 16 avril 2017
    Thierry Dusautoir (Toulouse) - 16 avril 2017
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TOP 14 - C'est quasiment une certitude : Toulouse manquera les phases finales du Top 14. Une première historique cela faisait 41 ans que ce n'était pas arrivé. Face au Racing 92, il a tenté mais à l'image de sa saison, il a fait preuve d'un incroyable déchet. Notre antisèche.

Le jeu : Toulouse n'a jamais trouvé la solution

On a l'impression que Toulouse aurait pu passer des heures sur la pelouse du Stadium sans marquer. Ou presque. L'essai de Médard (78e) est une bien maigre récompense pour des Toulousains qui ont campé toute la dernière demi-heure dans les 22m du Racing 92. Mais ni Ghiraldini, Huget, Fickou, Camara et Bézy n'ont su aller à dame. Le symbole d'une saison désastreuse pour un Toulouse joueur mais peu réaliste et surtout bien terne en terme d'inspiration offensive. Le Racing 92, lui, n'a pas eu à forcer son talent pour s'imposer. Il a fait la course en tête et s'est appliqué à défendre. Une recette minimaliste mais gagnante. Pour le spectacle, on repassera. Les erreurs n'ont cessé de polluer ce match capital pour les phases finales.

"Soyez patients !" Il parle à qui Mola ? Il est au courant que la saison se termine dans deux journées ? #STR92

— Bertrand Lagacherie (@BertyLagacherie) April 16, 2017

Les joueurs : Le Roux solide, Marques fantomatique

Dans cette bouillie de rugby, bien difficile de décerner des lauriers. Côté toulousain, on mentionnera l'apport de Talalelei Gray et la copie intéressante de Census Johnston. Pour le Racing 92, la deuxième ligne Grobler - Le Roux a vraiment pesé sur les débats et tiré son épingle du jeu.

Les déceptions ? Pris en mêlée fermée et auteur d'un plaquage dangereux, le pilier francilien Viliamu Afatia a écopé de deux cartons jaunes. A Toulouse, le talonneur Leonardo Ghiraldini a subi sur de nombreux impacts et l'arrière Maxime Médard ne s'est pas montré à son avantage. Ce n'est rien comparé au demi de mêlée Samuel Marques, hors-sujet et remplacé après 50 minutes de jeu.

Samuel Marques (Toulouse) face au Racing 92 - 16 avril 2017
Samuel Marques (Toulouse) face au Racing 92 - 16 avril 2017

Le facteur X : Pascal Gaüzère

Toulouse n'a pas joué sa saison sur ce match. Et ne peut donc pas se cacher derrière l'arbitrage pour expliquer son échec. Il faut toutefois reconnaître que Pascal Gaüzère a semblé dépassé par les événements. Notamment en fin de match. Toulouse a obtenu 8 pénalités sur des mêlées à 5m de l'en-but francilien sans jamais avoir d'essai de pénalité. Sur la réalisation de Médard (78e), la mêlée du Racing 92 était à la faute (bras tendu de l'arbitre) et Toulouse aurait certainement préféré glaner un essai de pénalité que de marquer en coin, histoire de faciliter la transformation pour McAlister. M. Gaüzère a aussi pris une décision lourde de conséquences en accordant un essai de pénalité à Grobler (9e). Une action litigieuse après laquelle Toulouse va longtemps pester. Comme face à Toulon la semaine dernière et l'essai de pénalité accordé pour un en-avant volontaire de Médard...

Gauzere a beau être un super arbitre, là c'est totalement incompréhensible... Fautes sur fautes, 2 cartons et pas essai de penalité.. #STR92

— Thomas M. ⭐ (@TMahe17) April 16, 2017

Essai de pénalité sifflé sans certitude, d'autre que l'on attend désespérément..Pendant ce tps, tout le monde s'emmerde, joueurs y compris??

— Thomas Poitrenaud (@tompoitrenaud) April 16, 2017

Le tweet triste

Dur de voir @StadeToulousain dans cet état !!! #tristesse #STR92 ?

— Yann Delaigue (@yanndelaigue) April 16, 2017

La stat : 19

Toulouse restait sur 19 succès de rang au Stadium. La dernière défaite remontait à janvier 2010 contre Clermont. Preuve que même dans son antre fétiche, le Stade toulousain version 2016-2017 n'arrive pas à grand chose.

La décla : Maxime Médard (arrière du Stade toulousain) :

Il y a quelques années on était un grand club de rugby, cette année on est plus grand chose. Joueurs comme dirigeants, il va falloir se poser les bonnes questions car ce n'est pas possible.

La question : Que peut espérer Toulouse ?

Là ? Plus grand chose. Ses espoirs de qualification étaient minces. Avec cette nouvelle défaite, Toulouse est désormais largué dans la course aux phases finales. Mathématiquement, le groupe géré par Ugo Mola n'est pas éliminé mais dans le meilleur des cas, il finira la saison avec 58 points (en comptant deux succès bonifiés contre Castres et Bayonne). A l'heure actuelle, le Stade français, 6e, a 54 points, le 5e, le Racing 92, en possède 57 (avec un match en moins). Il faut se faire à l'idée : le club le plus titré de France va manquer les phases finales du Top 14.

Thierry Dusautoir (Toulouse) - 16 avril 2017
Thierry Dusautoir (Toulouse) - 16 avril 2017

Et c'est historique. Car c'est la première fois depuis 41 ans. Toulouse va devoir se poser les bonnes questions pour tourner la page comme il faut. Déjà sans certains cadres (Albacete, Johnston, Steenkamp, McAlister, Lamboley, Dusautoir). Et reste à savoir avec quel staff. Si Ugo Mola a été confirmé par Fabien Pelous, il semble peu probable que l'ensemble des entraîneurs survive à cet échec retentissant. Mais avant cela, il va falloir terminer correctement la saison. Car finir premier club non relégable ferait tache pour un équipe de ce standing. Et ce serait très dur à digérer. Actuellement, Toulouse écrit l'histoire. De manière bien négative...

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