Encensé, puis critiqué, Bézy "est passé à autre chose"

  • Sébastien Bézy, le demi de mêlée international de Toulouse
    Sébastien Bézy, le demi de mêlée international de Toulouse
  • Sébastien Bézy, le demi de mêlée international de Toulouse
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  • Sébastien Bézy (XV de France) face à l'Italie - 6 février 2016
    Sébastien Bézy (XV de France) face à l'Italie - 6 février 2016
  • Sébastien Bézy (Toulouse) - Avril 2016
    Sébastien Bézy (Toulouse) - Avril 2016
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Le demi de mêlée du Stade toulousain, Sébastien Bézy, encensé depuis plus d’un an puis critiqué après ses premiers pas en Bleu lors du dernier Tournoi, "ne se prend pas la tête". "Quand tu es pro, cela fait partie du jeu", assure-t-il.

Pour le clin d’œil, on notera tout de même que le titulaire à la mêlée lors des deux seules victoires tricolores dans le dernier Tournoi - face à l’Italie (23-21) et l’Irlande (10-9) - c’était lui ! A 24 ans, Sébastien Bézy (5 sélections) récoltait alors les dividendes de prestations XXL avec le Stade toulousain, dont il s’est approprié le numéro 9 depuis presque deux ans. La suite fut plus compliquée. Semblant subir les évènements, on a peiné à reconnaître ses qualités : vitesse et prise d’initiative.

Propulsé buteur, ses trois échec lors de ses trois premières tentatives face à l’Italie traduisaient également une fébrilité inhabituelle pour un joueur qui tournait à près de 85% de réussite avant le Tournoi. Après avoir perdu sa place en équipe de France au profit de Maxime Machenaud, lors des trois derniers matches, puis raté de façon invraissemblable la transformation de la victoire à Brive (21-21) pour son retour à Toulouse, la fin de l’hiver a semblé rude pour le Francilien de naissance.

Sébastien Bézy, le demi de mêlée international de Toulouse
Sébastien Bézy, le demi de mêlée international de Toulouse

Doussain: "Tout le monde lui est tombé dessus…"

Ce n’est pas un moment agréable à vivre mais je sais très bien que j’ai encore plein de chose à apprendre. Cela ne fait pas plaisir, évidemment, mais quand tu es joueur professionnel c’est le jeu que chacun donne son avis. Franchement, je ne me suis pas trop pris la tête avec ça, assure-t-il aujourd’hui. On peut le croire. D’abord parce qu’il ne lit pas beaucoup les journaux et ne passe mon temps à écouter ce que l’on dit de moi, ensuite, et surtout, parce qu’il a un gros mental, jure Jean-Marc Doussain, son coéquipier à Toulouse et chez les Bleus.

Les deux compères, qui évoluent ensemble depuis les équipes de jeunes du Stade, se connaissent par cœur. Seb, cela fait un an et demi qu’il marche sur l’eau et parce que certains ont jugé ses performances moins bonnes, tout le monde lui est tombé dessus, regrette Doussain. Alors que les deux hommes devraient former la charnière toulousaine face à Toulon, samedi à Nice, ce dernier enchaîne, dans un sourire: C’est le métier qui rentre.

Sébastien Bézy (XV de France) face à l'Italie - 6 février 2016
Sébastien Bézy (XV de France) face à l'Italie - 6 février 2016

Bézy: "A Brive, le staff n’a pas voulu m’enterrer…"

Le retour du Tournoi, c’est difficile physiquement mais il a enchaîné des matches plus que corrects depuis qu’il est revenu et je ne me fais pas de souci pour lui. Quand on s’est accroché comme il l’a fait pour arriver en équipe première c’est que le mental suit. Je suis sûr qu’il va beaucoup nous aider pour aller le plus loin possible. Sans réelle concurrence à son poste, Bézy (9 titularisations sur ses 11 matches en Top 14, 5 essais) peut également compter sur le soutien de ses entraîneurs.

A Brive, le staff n’a pas voulu m’enterrer (il rigole) car ils ont vu que je n’étais pas bien mais on a discuté après et Ugo (Mola, ndlr) m’a dit qu’il y allait avoir des moments importants à vivre d’ici à la fin de saison et de passer à autre chose, explique l’intéressé. Autre chose, c’est d’abord la course aux phases finales. Alors que le Stade toulousain n’a toujours pas trouvé son rythme de croisière, oscillant entre le passable et le médiocre depuis janvier, Bézy, lui, continue d’y croire. On ne fait peut-être plus partie des favoris mais, nous, on a quelque-chose en tête. Et sa tête, elle va très bien visiblement…

Sébastien Bézy (Toulouse) - Avril 2016
Sébastien Bézy (Toulouse) - Avril 2016
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