Tichit : "On fera les comptes après"

  • Antoine Tichit - Oyonnax-Biarritz - 9 septembre 2014
    Antoine Tichit - Oyonnax-Biarritz - 9 septembre 2014
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Le pilier gauche d'Oyonnax, Antoine Tichit, avoue ne pas aborder le match face à Perpignan avec plus de pression qu'un autre. Pourtant, après deux victoires consécutives face à Grenoble et Bordeaux-Bègles, l'USO nage en pleine confiance.

Quel effet la victoire contre Bordeaux-Bègles, couplée au fait de ne plus être relégable, a-t-elle eu sur le groupe ?

Antoine Tichit : On a pris beaucoup de plaisir grâce à cette victoire, et notamment sur le terrain. Cela nous a fait quand même un peu décompressé et pas mal de bien au moral. Après, on ne prend pas trop la tête au niveau du classement. On ne calcule pas trop pour l'instant, ce n'est pas le genre de l'équipe. On joue les matches et on fera les comptes après le dernier match face à Brive.

Comment abordez-vous ce match capital face à Perpignan ?

A.T. : C'est évident que c'est toujours mieux de l'aborder avec de la confiance. Mais on le vit vraiment comme tous les autres matches. Ce n'est pas capital non plus, on ne joue pas notre maintien uniquement dans cette rencontre face à Perpignan. On va jouer notre jeu, mais ce n'est pas le seul match décisif. Je n'ai pas fait les calculs non plus, mais une victoire à Perpignan ne nous donnerait pas forcément le maintien.

Cette saison est-elle éprouvante pour vous et tout le club ?

A.T. : Dès le début de saison, nous savions que nous allions nous retrouver dans cette situation. On savait qu'on allait être dans le dur, et nous sommes dans le dur. Personne n'est étonné, c'est normal de se retrouver à lutter pour le maintien. Mais c'est vrai que c'est fatiguant de jouer des matches comme, très compliqués. Ce sont des gros matches.

A quoi faut-il se raccrocher pour avancer ?

A.T. : Nous sommes très soutenus par notre public, qui vraiment nous pousse tout le temps. Il y a aussi pas mal d'amis, autour de nous, dans l'équipe, entre les joueurs aussi, donc c'est plus facile. On ne fait pas de calculs. Le seul match où nous nous sommes mis de la pression, c'était contre Montpellier et ça ne nous a pas réussi. Il ne faut pas qu'on change notre façon d'être. Il faut vraiment continuer à travailler comme on le fait.

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