Doumayrou signe pour trois ans au Stade français

Législation JIFF oblige, le Stade français privilégie les pistes françaises dans son recrutement pour la saison 2012-2013. Et le club de la capitale vient d’attirer deux joueurs prometteurs, sinon même revanchards dans ses filets. Le premier est le trois-quart centre montpelliérain Geoffrey Doumayrou. Issu de l’école de formation du Pic-Saint-Loup, la même que celle qui façonna Fulgence Ouedraogo, François Trinh-Duc ou Julien Tomas, le centre a finalement choisi l’exil après deux saisons prometteuses mais minées par des blessures. Une autre raison de ce départ pourrait s’expliquer par la concurrence qui sera encore accrue la saison prochaine au poste de centre avec le recrutement de Matt Carraro et de l’international anglais Shontayne Hape. Passé par les sélections nationales de jeunes tricolores, (moins de 19 et moins de 20), Doumayrou a misé sur la stabilité en paraphant un contrat sur trois saisons avec une saison en option. Voilà qui apportera encore un peu de punch à une ligne de trois-quart déjà remuante et parfaitement emmenée par Felipe Contepomi.

Frou à la relance

Le pilier gauche Romain Frou est encore plus revanchard que peut l’être son futur coéquipier du Stade français. Très peu utilisé par Bernard Laporte, l’ex-Rochelais a pris part à seulement huit rencontres toutes compétitions confondues, pour quatre petites titularisation. La marche qui sépare une ambitieuse formation de Pro D2 à un candidat affiché au Brennus, en l’occurence le RCT, était de toute évidence trop haute. Difficile de se faire une place au milieu des Hayman, Kubriashvili, Emmanuelli ou autres Lewis-Roberts. Le Nantais aspirera à un temps de jeu supérieur à Paris où les départs en retraite d’Olivier Milloud et Rodrigo Roncero devraient laisser un peu de place en première ligne. Pour l’heure, il s’est dit "très heureux de rejoindre le Stade Français" après une année "un petit peu difficile à Toulon" et "espère se relance", comme il l’a déclaré sur le site internet du club de la capitale. Sous les couleurs de Paris, il aura cette fois trois saisons pour le faire.