Candelon : "La finale ? On ne sait jamais"

Par Rugbyrama
  • julien candelon perpignan top 14 2009-2010
    julien candelon perpignan top 14 2009-2010
Publié le
Partager :

Opéré du bras gauche et indisponible six semaines, l'ailier de l'Usap, Julien Candelon, rêve encore de disputer la finale, même s'il sait que cela relèverait du miracle. Il fait, quoi qu'il en soit, entièrement confiance à ses coéquipiers pour décrocher un deuxième Bouclier de Brennus consécutif.

Comment s'est passée votre opération et comment allez-vous aujourd'hui ?

Julien CANDELON : J'ai eu la chance d'être opéré dès ma sortie du stade Vélodrome, à Marseille. Ensuite, je suis arrivé le samedi soir à Perpignan, en même temps que le reste de l'équipe. J'ai encore quelques douleurs à la suite de l'intervention chirurgicale. Maintenant, le bras doit rester immobilisé durant six semaines. Ensuite, ce seront les vacances. Remarque, la finale du Top 14 se jouera six semaines après ma blessure, alors on ne sait jamais...

Dîtes-vous cela pour plaisanter ?

J.C. : Non. Il paraît qu'il y a des miracles...

Après votre opération du poignet cet hiver, croyez-vous être frappé par la poisse.

J.C. : Oui, c'est une nouvelle tuile. La première blessure, en décembre, avait été un gros coup de frein. Il avait fallu se fixer des objectifs de reprise, en comptant le nombre de matchs qu'il restait à jouer. Je devais rentrer à temps, aussi, pour pouvoir postuler à une place pour les phases finales. Mais là, il n'y a plus de calcul. C'est réglé. Voilà...

Avez-vous reçu un message de réconfort de la part de Mafi Kefu, le Toulonnais qui a causé cette blessure ?

J.C. : Non, rien du tout. Ça ne m'aurait pas déplu, pourtant... Ceci dit, lui aussi a été blessé sur le coup (contusion à l'épaule gauche et indisponibilité de une à trois semaines, N.D.L.R.). Si j'étais méchant, je dirais que c'est en partie justice. Mais bon, il n'a rien fait d'illégal sur l'action qui m'a fracturé le bras.

Comment va le moral ?

J.C. : J'essaye de vite relativiser et de penser à autre chose. Je suis partisan de dire que quand les événements interviennent, il est trop tard pour y changer quoi que ce soit. Je ne vais pas me lamenter, me renfermer et me culpabiliser. Je ne regarde pas derrière moi. Je me projette vers l'avenir. Et puis je ne veux pas faire sentir ma peine auprès de mes coéquipiers.

Justement, vous êtes une personnalité qui compte beaucoup dans le vestiaire. Resterez-vous au contact du groupe lors de la phase finale ?

J.C. : Oui, j'ai envie d'occuper une place importante dans le groupe, au quotidien. J'ai besoin d'être avec eux, de sentir le vestiaire et de sentir mes copains.

Championne entre titre, l'Usap va-t-elle réaliser le doublé ?

J.C. : Nous sommes un peu dans la même lignée que la saison dernière. Nous restons imprévisibles. On a été capable de gagner chez des gros et de perdre chez des petits. Dernièrement, nous sommes allés battre Castres mais, dans la foulée, nous avons déjoué à Marseille, face à Toulon. Ce n'était pas le vrai visage de l'Usap. Il a manqué quelque chose à Marseille. Mais en phase finale, je suis persuadé qu'il ne manquera rien. Le groupe a toujours fait face aux difficultés, notamment aux blessures. Alors remporter le titre, une deuxième fois, oui, c'est possible. J'y crois.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?