Olibeau: "Encore mieux la 2e fois"

Par Rugbyrama
  • Olivier OLIBEAU - Perpignan-Bourgoin - 19eme journee de Top 14
    Olivier OLIBEAU - Perpignan-Bourgoin - 19eme journee de Top 14
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Olivier Olibeau, le deuxième ligne de Perpignan, refuse l'étiquette de favori avant la demi-finale du Top 14 face à Toulouse ce vendredi à Montpellier. En revanche, il est certain que les Catalans ne seront pas perturbés par le manque de compétition lors des trois dernières semaines.

Quels sont les points forts de Toulouse ?

Olivier Olibeau: Toulouse est une équipe complète, forte dans tous les secteurs, quelque soit la composition d'équipe. Mais nous ne sommes pas très loin. L'intelligence et la patience seront deux facteurs déterminants qui feront basculer la rencontre. Je crois que ce match va être vraiment très serré et aucune des deux équipes ne va arriver à prendre un grand ascendant. A nous d'être vigilants et concentrés pendant 80 minutes.

Le secteur de la mêlée sera-t-il déterminant ?

O. O.: Nous avons réalisé une bonne saison dans ce secteur mais la mêlée toulousaine à réussi à bouger toutes les équipes et notamment celles dont c'est le point fort. Notre objectif sera déjà de rivaliser.

Perpignan apparaît comme le favori de cette demi-finale. Est-ce votre avis ?

O. O.: Ce sont les chiffres, puisque nous avons terminé premiers de la phase régulière, et le fait que nous soyons champions de France en titre qui nous placent dans cette position de favori. Mais dans notre état d'esprit, ce n'est pas le cas. Le Stade toulousain enchaîne depuis plusieurs semaines de très grandes prestations. Je pense à la deuxième mi-temps face au Stade français en quart de finale de Coupe d'Europe, ou face au Leinster en demi-finale, sans oublier le barrage face à Castres.

Après trois semaines sans compétition, avez-vous des craintes au moment de retrouver le terrain ?

O. O.: Je crains que l'on se jette à corps perdu dans la bataille en raison de l'influx emmagasiné pendant trois semaines. Après, nous avons joué pendant neuf mois et demi et je ne pense que cette coupure puisse avoir une incidence. Sur le plan physique, nous n'allons pas être à la rue. Nous avons effectué un travail en amont qui va payer. Tout dépendra bien sûr de notre début de match. Si nous commençons par défendre pendant dix minutes sans toucher le ballon, ce sera compliqué de rivaliser et nous pouvons être étouffés par le rythme. A ce moment-là, on se posera des questions.

Par rapport à la saison dernière, comment sentez-vous le groupe avant d'attaquer cette phase finale ?

O. O.: L'an passé, nous avions la sensation que rien ne pouvait nous arriver après la fin de saison que nous avions réalisé. Maintenant, nous sommes dans la peau du champion en titre et nous savons que nous sommes attendus. Mais nous débutons cette phase finale sans plus d'appréhension.

Jacques Brunel a déclaré que Perpignan avait gagné un titre mais devait maintenant se constituer un palmarès en réalisant le doublé...

O. O.: Certes, ce premier titre était une belle chose, surtout après toutes les années que le club avait dû attendre. Maintenant, les équipes qui ont réussi le doublé se comptent sur les doigts de la main mais pour l'avoir déjà vécu avec Biarritz (2005 et 2006), je peux dire que c'est encore mieux la deuxième fois et donc nous allons essayer de le faire.

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