Montpellier se relance

Par Rugbyrama
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Grâce à un essai de Bost à la 70e, Montpellier arrache une belle victoire à Castres, 31-26. Le CO, qui tenait pourtant cette rencontre jusqu'alors grâce à beaucoup d'nevie et de volonté, reste dans la zone rouge.

Ce rendez-vous était capital pour Castres. Après la victoire acquise à Toulon, les Tarnais voulaient enfin profiter de la venue de Montpellier pour confirmer. Signer une deuxième victoire de rang aurait fait un bien fou. Mais un pressentiment hantait Alain Gaillard. Il craignait un nouveau dérapage mais jusqu'à l'heure de jeu, les coéquipiers de Lionel Nallet le rassuraient.

Il est alors facile d'imaginer la déception et l'abattement du technicien tarnais quand il a vu les siens s'effondrer. La faute à des Héraultais qui n'ont eu de cesse d'accélérer tout au long de la rencontre. Cette nouvelle défaite à domicile replonge le CO dans le doute. Treizième et donc relégables avant la trêve internationale, les Castrais n'ont pas eu l'occasion de se donner une nouvelle bouffée d'oxygène.

"Nous sommes une équipe imprévisible," ironisait encore François Trinh-Duc à la fin de la rencontre. Blessé à la cuisse droite, l'arrière héraultais, qui devra peut-être renoncer au match du XV de France, rappelait ainsi le parcours en dents de scie de son club. Sonné il y a huit jours par Bourgoin, le MHRC a réussi à rebondir et se remettre en question pour signer son troisième succès loin de ses bases depuis le début de la saison.

Malmenés par le CO lors d'un premier quart d'heure endiablé, les Héraultais ont progressivement pris la mesure de la rencontre. S'appuyant sur une redoutable troisième ligne et une charnière solide, les hommes de Nourault n'ont jamais cédé à la panique. En croyant toujours en leur chance de faire tomber Castres, le MHRC a su trouver les ressources une nouvelle fois dans sa jeune garde.

Après la trêve, Montpellier, certainement sans ses internationaux, accueillera le Stade français à Yves-du-Manoir. Pour Castres, c'est Mont-de-Marsan à domicile qui se profile. Il faudra casser le syndrome de la défaite à domicile.

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