La demie marathon

Par Rugbyrama
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Choc en perspective à Aimé-Giral samedi entre les deux principaux prétendants aux demi-finales du Top 14. Mais ce sont bien les Perpignanais qui ont la faveur des pronostics.

Dressons le tableau. Biarritz, désespérément stérile en attaque cette année, semble s'être enfin décoincé et a inscrit son deuxième point de bonus offensif (et consécutif) de la saison contre Auch il y a quinze jours. Encourageant, à cela près qu'il reste sur une défaite (bonifiée certes) à Montauban. Une très mauvaise opération pour les Basques puisque Perpignan, de son côté, n'a pas perdu depuis neuf matchs. Le club catalan a pris une avance précieuse sur son adversaire du week-end en allant s'imposer à Brive samedi dernier. Quatre points, ce n'est pas énorme à sept journées de la fin du championnat. Mais en cas de victoire samedi, l'Usap laisserait les Biarrots huit voire neuf points derrière. Et là, ce serait une autre histoire.

Jacques Delmas l'a dit à Sapiac, Biarritz "a peut-être fini sa saison" le week-end dernier. Pour pouvoir encore espérer, il doit impérativement s'imposer à Perpignan. Pas évident mais pas irréalisable a priori. Parce que les Biarrots sont très performants à l'extérieur cette année. S'ils ne se sont pas imposés hors de leurs terres depuis la mi-février, ils comptent tout de même quatre victoires loin d'Aguilera (plus un très bon 12-9 ramené de Clermont). Mais les principaux espoirs basques reposent sur une statistique éloquente selon laquelle ils n'ont plus perdu contre Perpignan depuis cinq matchs.

Cinq défaites consécutives contre le BO

Cette statistique, les Catalans l'ont bien en tête eux aussi. Ce sera un facteur de motivation supplémentaire pour eux, qui n'en manquaient pas déjà. Invaincus à Aimé-Giral cette saison (huit victoires, deux nuls), ils savent qu'ils n'ont pas le droit à l'erreur s'ils veulent conserver leur avantage. Comme le résume Paul Goze dans Midi Olympique, "la victoire contre Biarritz sera une condition nécessaire mais pas suffisante (pour s'assurer une place en demie, NDLR). C'est un match charnière, qu'on veut évidemment gagner." Preuve de l'enjeu de cette rencontre, l'Usap a décidé de se mettre à huis clos tout le semaine et de partir au vert, à Canet, vendredi soir. Le choc devrait tenir ses promesses. D'autant que le vainqueur, outre le bon coup mathématique, prendrait un vrai avantage psychologique sur son adversaire.

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