"S'il y a mensonge, il doit y avoir des sanctions"... Le Top des déclas du week-end

Par Rugbyrama
  • Jean-Claude Skrela. Janvier 2014
    Jean-Claude Skrela. Janvier 2014
Publié le Mis à jour
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La joie de Yannick Bru, la tristesse de Camille Lopez ou encore les décisions autour des cas de Covid-19 au sein de l'équipe de France... Voici le Top des déclas du week-end.

Il y avait une envie de partager la souffrance

L'entraîneur de l'Aviron bayonnais, Yannick Bru, est revenu en conférence de presse sur la victoire de son équipe face au RC Toulon au stade Mayol, vendredi soir. Il n'y évoque pas seulement l'aspect important de cette victoire mais surtout la volonté de laver son honneur par rapport à la semaine passé, face à Clermont : "Il y avait une envie de partager la souffrance, de donner au collectif, d'aller un peu plus loin que d'habitude dans le sacrifice physique. On voulait que les joueurs alignent leurs promesses avec leur engagement. On a quand même fait beaucoup d'erreurs techniques, et ça n'a pas été un grand match de rugby, mais pour nous l'essentiel était vraiment ailleurs."

Forcément moi ça me fait chier

Après leur victoire au stade d'Armandie à Agen, le demi d'ouverture de l'ASM Clermont, Camille Lopez a évoqué son ressenti sur la décision qu'a pris Franck Azéma, de quitter le club avant la fin de son contrat, après onze saisons passées à Clermont : "C’est son choix et sa décision, il faut le respecter. Forcément moi ça me fait chier. C’est lui qui est venu me chercher et qui m’a fait venir à l’ASM. Je ne me voyais pas finir mon contrat ici avec un autre entraîneur que Franck. Aujourd’hui, comme je l’ai dit, c’est sa décision. Il a été franc avec tout le monde. Maintenant, on a une saison à finir et on va essayer de la terminer de la meilleure des manières pour le remercier de tout ce qu’il a fait pour ce club."

J’ai pris conscience du travail qu’il me restait à produire

Le troisième ligne du XV de France, Grégory Alldritt, est revenu sur son parcours et notamment son évolution depuis le dernier Tournoi des 6 Nations. Il aborde le travail effectué et la confiance que lui porte le staff, qui lui permettent de franchir un cap dans son niveau de jeu : "D’une part, j’ai pris conscience du travail qu’il me restait à produire. J’ai aussi joué plus de matchs complets en club, cela m’a aidé à prendre le rythme. Après, il y a peut-être plus de confiance aussi de la part du staff. Tout cela cumulé a servi de déclic… Vous savez, dans un match international, on est dans le rouge au bout de cinq minutes. Ce qu’il faut surtout, c’est ne jamais baisser de rythme."

Je ne suis pas médecin

Le président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte, a été interrogé par France Télévisions dimanche soir et a reconnu publiquement que le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié avait bel et bien brisé la bulle sanitaire des Bleus, pour assister à un match de son fils : "Pour moi, il a le droit à partir du moment où il est masqué. Il était dehors. On m'a dit qu'il avait regardé le match à côté de Thomas Lombard (directeur général du Stade français), qui est lui-même testé tous les trois jours et qui portait le masque. Je ne vois pas où il y aurait un problème là-dessus. Mais encore une fois, je ne suis pas médecin."

S'il y a mensonge, il doit y avoir des sanctions

À l'inverse, l'ex-sélectionneur du XV de France de 1995 à 1999, Jean-Claude Skrela a estimé dans un entretien à l'AFP que le comportement était inadmissible, s'il y avait des mensonges et qu'il faudrait sanctionner : "Si c'est vrai, c'est inadmissible parce qu'ils n'auraient pas respecté le contrat qu'on leur a fixé. Quelque part, ils sont en train aussi de mentir au monde du rugby en disant qu'ils avaient le droit de sortir. Je ne demanderais pas la démission mais s'il y a mensonge, il doit y avoir des sanctions."

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