En patron, Nevers s’installe en tête du championnat

Les deux équipes ont livré un véritable bras de fer. A l’usure, les hommes de Xavier Péméja prennent le dessus sur des Audois combatifs. Et vont même chercher un bonus offensif en fin de partie. L’USON s’installe en patron dans le fauteuil du championnat, avec trois longueurs d’avance sur Bayonne et Mont-de-Marsan.

Un choc frontal

Avec 3 réceptions pour 1 déplacement seulement, Nevers joue un bloc charnière et peut s’ancrer durablement au sommet du classement de Pro D2. Pour cela, les Bourguignons se doivent de bien gérer leurs réceptions au Pré-Fleuri. Et cela commençait par Carcassonne.

Les Bourguignons lancent parfaitement leur partie en dominant le combat pendant une demi-heure et en marquant deux essais (de pénalité puis par Genevois sur ballon porté). Mais à 17-3, les Audois réagissent. Christian Labit changent ses piliers et Ursache vient récompenser la réaction des visiteurs (17-10). La domination en mêlée s’inverse, Carcassonne offre une jolie résistance. Sous la pluie, l’affrontement est d’abord frontal. Défense contre défense, les deux équipes se heurtent plutôt qu’elles ne s’évitent.

Nevers dans un fauteuil… de leader

A l’heure de jeu, Carcassonne est encore dans les clous pour viser un bonus défensif (20-10). Mais Nevers accentue son étreinte. Les Bourguignons multiplient les temps de jeu pour faire sauter le verrou d’une défense audoise jusqu’alors bien en place. Gibouin au terme d’une action collective, Raisuque en puissance sur son aile et Naqiri face à des Audois asphyxiés finissent par marquer. En 22 minutes, l’USON signe un 24-0 et sécurise sa victoire bonifiée (5 essais à 1). Au classement, le club bourguignon s’installe dans le fauteuil de leader avec trois longueurs d’avance sur ses dauphins bayonnais et montois.

Lors de la prochaine journée, l’équipe de Nevers a l’occasion de mettre un peu plus la pression sur ses poursuivants si elle gère bien la réception de Soyaux-Angoulême. De son côté, Carcassonne aura fort à faire en accueillant un Oyonnax vexé de sa défaite à domicile devant Biarritz. Et les hommes de Christian Labit devront s’imposer pour rester au contact des équipes qui jouent la qualification. Cela promet encore de sacrés affrontements…