Les Ospreys s'interrogent

Par Rugbyrama
  • ospreys harinordoquy biarritz 2010
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Après leur défaite face à Biarritz (28-29) ce samedi en quart de finale de la Coupe d'Europe, les Ospreys n'arrivaient pas à comprendre la décision de l'arbitre George Clancy sur la dernière action de la rencontre. Un véritable quiproquo que l'ERC a voulu atténuer le plus rapidement possible.

La dernière attaque des Ospreys sur la ligne des quarante mètres de Biarritz a fait trembler tout Anoeta. A la dernière seconde, cette offensive de la dernière chance pour les Gallois pouvait faire basculer la rencontre. Et quand Dimitri Yachvili sautait sur le ballon à la sortie d'un regroupement, tous les Biarrots ont retenu leur souffle à commencer par Jean-Michel Gonzalez l'entraîneur des avants : "Il y avait peut-être pénalité. Dire que je n'ai pas tremblé serait mentir. J'ai eu peur jusqu'au bout." Même sensation étrange chez le pilier Fabien Barcella : "l'arbitre a tendu son bras, nous avons eu une grosse frayeur, mais heureusement ce n'était qu'un en-avant."

Des propos qui ne vont pas atténuer l'incompréhension de l'équipe des Ospreys. Et notamment l'entraîneur Sean Holley et le capitaine Ryan Jones qui s'étaient présentés quelques minutes plus tôt en conférence de presse. Le premier restait incrédule après la décision de George Clancy alors que le numéro huit de l'équipe galloise, en enlevant ses bandages avec un dégoût non dissimulé, répétait les propos du directeur de jeu sur cette dernière action : "Il nous a dit qu'il y avait en effet pénalité mais qu'il n'y avait plus assez de temps pour la siffler... c'est incompréhensible...". Face à cette consigne, l'ouvreur Dan Biggar prenait ses responsabilités en tentant un drop qui trouvait les bras de Damien Traille et non la cible.

"Il n'a pas pu dire ça"

Après cette version du capitaine gallois, qui démontrerait une énorme erreur d'arbitrage puisque le jeu continue après pénalité même si les 80 minutes sont dépassées, l'ERC a rapidement réagi dans les couloirs d'Anoeta en réduisant l'arbitre au silence. George Clancy n'était pas prévu à la conférence de presse et il n'était pas question qu'il s'exprime. Pourtant, un officiel chargé de l'organisation qui avait pu s'entretenir avec le directeur de jeu anglais livrait sa version en précisant que son nom ne devait surtout pas apparaître : "Il n'a pas pu dire ça et il me l'a confirmé. Il ne se souvient pas exactement de ses propos mais il semble qu'il a signifié aux Ospreys qu'il y avait en-avant mais qu'il ne pouvait pas ordonner la mêlée car il ne restait plus assez de temps. Ils devaient donc jouer le ballon."

Pour l'organisateur de la compétition, il n'était pas question de polémiquer mais cette volonté de ne pas livrer une version officielle va certainement entretenir la confusion sur cette dernière action car il n'est pas certain que les coéquipiers de Ryan Jones se rangent derrière cet avis "officieux".

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