L’ENJEU

Le Stade toulousain, triple vainqueur de la compétition, n’a plus remporté la Coupe d’Europe depuis 2005… A partir de là, tout est dit ! Un club aussi ambitieux et au palmarès aussi rempli que l’équipe haut-garonnaise a toujours faim de titre et ne peut pas se contenter d’une phase finale. Surtout que la voie semble royale cette année. Si Toulouse bat le Stade français, il recevra à nouveau en demi-finale le Leinster avant une éventuelle finale au Stade de France. Mais les hommes de Guy Novès, qui font preuve d’une inconstance chronique depuis le début de saison, se méfie d’une formation parisienne forcément revancharde après l’affront subie dans la capitale il y a un mois (29-0).

L’EQUIPE

L’ouvreur ou demi de mêlée international Jean-Baptiste Elissalde, touché au mollet gauche depuis début février, est toujours indisponible, tout comme Finau Maka, Frédéric Michalak ou Yves Donguy. A noter le retour de Romain Millo-Chluski, blessé à la cuisse droite, fait son retour. Il est titulaire en deuxième ligne. Louis Picamoles début au centre de la troisième ligne, Shaun Sowerby prenant place sur le banc. Maxime Médard est également remplaçant. Le bac sera composé de cinq avants pour trois arrières, un choix condamnant Grégory Lamboley au profit de Yann David.

LA STAT

1.- Le Stade toulousain n’a rencontré qu’une seule fois le Stade français en Coupe d’Europe. C’était en finale de l’édition 2004-2005 et les Haut-Garonnais l’avaient emporté après prolongations (18-12). Les hommes de Guy Novès sont donc invaincus contre les Parisiens dans cette compétition.

J.Fa.