Chômage partiel : l'ordonnance de la peur

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Publié le Mis à jour
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CORONAVIRUS - C’est une petite ordonnance, une parmi des centaines au sujet des diverses mesures prises depuis le début de l’épidémie de Covid-19, qui a mis le feu aux poudres. Ce que celle-ci stipule ? Tout simplement qu’à partir du 1er mai, dans un peu plus d'une semaine, le plafond de prise en charge du chômage partiel se trouvera modifié.

En conséquence, les indemnités versées au-delà de 70 % de 4,5 Smic (soit 3,15 Smic), seront assujetties aux contributions et cotisations sociales classiques. Autrement dit, en clair, les entreprises qui rémunèrent leurs salariés au-delà de 4819,17 euros grâce aux aides de l’état paieront finalement des contributions et cotisations sociales dont elles étaient exemptées depuis le début de la crise, le précédent plafond étant fixé à 6800 euros...

Réunion de crise à 16 heures

Un changement sans grande conséquence sur la plupart des entreprises traditionnelles, mais évidemment énorme dans le monde du sport pro. De quoi créer un nouveau vent de panique dans le milieu du rugby, où les salaires supérieurs à 5000 euros sont légion. Et susciter une nouvelle énorme onde de choc sur une économie déjà fragilisée... En effet, ces charges supplémentaires pourraient coûter encore plus cher aux clubs de Top 14, tandis que les clubs de Pro D2 seraient un peu moins concernés, à l'exception (notable) des équipes dotées des grosses masses salariales. Selon l'information de Sud Ouest que nous sommes en mesure de confirmer, une réunion de crise des présidents de club du Top 14 et de leurs directeurs administratifs a été provoquée cette après-midi, qui sera immédiatement suivie par celle des clubs de Pro D2.

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