Clermont, le crève-coeur...

  • Le groupe de Clermont en finale de la Champions Cup - 13 mai 2017
    Le groupe de Clermont en finale de la Champions Cup - 13 mai 2017
  • Fritz Lee (Clermont)
    Fritz Lee (Clermont)
  • La détresse des supporters clermontois - 13 mai 2017
    La détresse des supporters clermontois - 13 mai 2017
Publié le Mis à jour
Partager :

CHAMPIONS CUP - Clermont a perdu samedi la 14e finale majeure de son histoire. La malédiction s'abat encore sur ce club qui pourtant nous émerveille depuis des années. On aurait tellement aimé que la roue tourne. Enfin...

On aurait tellement aimé voir Clermont soulever le trophée samedi sur la pelouse de Murrayfield. Ceci n'a rien d'une réaction d'un supporter de l'ASM, juste celle d'un passionné de rugby qui souhaitait vivement que le sort ne s'acharne pas une nouvelle fois sur le club auvergnat. Encore raté. Ce sont des larmes qui ont coulé sur les visages des Jaunards. Cruel. Injuste. Déprimant.

Cette saison, on y a cru. Moi le premier. Cela devait être l'année de Clermont. Celle qui devait le couronner sur le toit de l'Europe. Après sa sortie de route prématurée l'an dernier, la bande de Franck Azema a démontré qu'elle possédait l'orgueil des champions en revenant encore plus forte. Sa phase de poule fut une démonstration de puissance. Terminer premier de sa poule avec l'UBB, Exeter et l'Ulster constituait une jolie performance ; être en tête au bilan général plaçait Clermont comme favori légitime.

Fritz Lee (Clermont)
Fritz Lee (Clermont)

Rougerie, une 8e finale perdue...

Si Clermont impressionnait, c'est notamment en raison d'un niveau de jeu bluffant. Ce n'est pas nouveau : les rouages auvergnats sont huilés. Parfaitement. Cette saison, encore plus. Sur les phases finales, on a senti que le club auvergnat avait rajouté la maîtrise à son arc. Contre Toulon, il a marqué les esprits. Face au Leinster, un cap semblait franchi (27-22). Mais le voir perdre face aux Saracens est un véritable crève-coeur.

On se demande surtout quand la poisse quittera cette équipe ? Pourquoi l'ASM ne peut être récompensée à hauteur de sa philosophie et sa qualité de jeu ? 14 finales majeures perdues sur 15, c'est à pleurer. De tristesse et de rage. L'ASM nous émerveille depuis des années, en s'appuyant sur un noyau important de joueurs français (encore 11 Tricolores alignés d'entrée à Murrayfield samedi). Et ce ne serait que justice que son armoire à trophées soit davantage remplie. Imaginez quel serait le palmarès d'Aurélien Rougerie ! Il a perdu sa 8e finale majeure...

La détresse des supporters clermontois - 13 mai 2017
La détresse des supporters clermontois - 13 mai 2017

Clermont a perdu contre plus fort que lui

L'histoire se répète donc. Inlassablement. Samedi, il a toutefois fallu se rendre à l'évidence : Clermont a perdu contre plus fort que lui. Sur certaines finales, ce n'était pas forcément le cas. Mais là, ce fut net. Les Clermontois - joueurs et entraîneurs - ne l'ont pas nié. Nous ne pouvons qu'en faire de même. Nous avons tous poussé derrière cette formation auvergnate mais dans un coin de notre tête, on ne l'a jamais sentie capable de mettre la folie supplémentaire afin de faire chuter les Saracens de leur trône.

La saison n'est pas encore finie et Clermont a encore deux matches pour retrouver le sourire. Là aussi il y aura fort à faire. Mais très peu d'équipes françaises actuellement auraient été capables de rendre une telle copie face aux Saracens samedi. Ça prouve le niveau de l'ASM. Il faudra se montrer coriace pour le priver du Brennus, ça c'est une certitude.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?