Huget : "Relever la tête"

Par Rugbyrama
  • yoann huget france 2011
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Publié le Mis à jour
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Pour la première fois du Tournoi, l'ailier de Bayonne Yoann Huget (23 ans, 6 sélections) sera remplaçant ce soir face aux Gallois. Une déception qu'il tente de surpasser pour s'inscrire dans l'objectif de tout le groupe : être capable de relever la tête et finir la compétition sur une bonne note.

Samedi face aux Gallois, vous serez remplaçant alors que vous aviez enchaîné cinq titularisations en six matchs. En quoi cela change-t-il votre manière d'aborder la rencontre ?

Y.H. : Je suis à l'image de l'équipe... Nous sommes 23 et il fallait 15 titulaires, voilà tout. Ceux qui vont débuter le match auront à coeur de relever le défi et moi, quand je rentrerai, j'essaierai d'apporter ma pierre à l'édifice. Je travaille dur en tout cas.

Etes-vous déçu ?

Y.H. : Forcément que je le suis. Nous sommes tous des compétiteurs. J'étais déjà déçu de perdre ce match en Italie... Je suis conscient que je dois un peu prendre la défaite pour moi puisque j'ai mis ce pied en touche et que ça a coûté des points... Alors je me dis que si je rentre en jeu samedi, il faudra que j'apporte quelque chose en plus. Peut-être que ce statut de remplaçant va me piquer au vif et me permettre d'aller plus loin.

Vous en êtes-vous voulu personnellement après le match ?

Y.H. : Si vous posez la question aux autres joueurs, tous vous répondront que oui. Nous avons chacun notre part de responsabilité, tout le monde a à coeur de relever la tête personnellement et individuellement.

Quel regard portez-vous sur les Gallois ?

Y.H. : On en parle peu mais il ne faut pas oublier qu'ils sont encore en course pour une victoire finale, si l'Angleterre perd en Irlande. Ils ne vont ne pas venir à vide au Stade de France. A nous d'être prêts, de répondre présents et de rendre ce match le plus agréable possible.

Quelles sont leurs forces ?
Y.H. : Ils se déplacent beaucoup. C'est une équipe très mobile, avec des avants qui font très mal au contact. Leur numéro 8 notamment est très puissant derrière sa mêlée et avance à l'impact (il s'agit de Ryan Jones, ndlr). A nous de le bloquer et de ne pas le laisser jouer dans l'avancée.

Quelles seront les clés de la rencontre ?
Y.H. : Elles seront en premier lieu dans ce qui nous a manqué en Italie, à savoir l'engagement, le combat, l'envie. On parlera de stratégie après... Appliquons-nous d'abord à mettre les bons ingrédients dans la rencontre. Il faudra soigner la défense et, concernant l'attaque, essayer d'imposer notre jeu pour ce dernier match, retrouver ce jeu de trois-quarts qu'on aime faire à l'entraînement et qu'on a du mal à reproduire en match.

Finir ce Tournoi sur une bonne note est important à six mois de la Coupe du monde...

Y.H. : Oh oui ! Ce serait bien pour tout le monde parce que, malgré tout, le groupe travaille dur depuis près d'un mois et demi. Je me dis que la coupure avec les clubs en Top 14 nous a peut-être fait du mal parce qu'on n'a pas pu rester ensemble... Mais ce qui est sûr aujourd'hui, c'est qu'il faut finir cette aventure de la meilleure façon possible. Nous avons des choses à nous prouver à nous-mêmes tout d'abord, mais nous devons aussi nous faire pardonner auprès des staff. Si on gagne proprement, on partira la tête haute.

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