Top 14 - "Les joueurs m'ont énormément déçu" : Christophe Urios ne se remet pas de la défaite à Montpellier

Par Paul Arnould
  • Christophe Urios : "Je n'ai pas dit grand-chose dans le vestiaire"
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Clermont a sans doute dit adieu aux phases finales après sa lourde défaite à Montpellier (34-6). Un non-match de la part des Clermontois, qu'avait du mal à expliquer le manager Christophe Urios en conférence de presse, profondément agacé. 

Vous connaissez le personnage Christophe Urios. Le manager de Clermont ne fait pas de langue de bois et a l'habitude de dire la chose comme il l'entend. Après la défaite de Clermont à Montpellier (34-6), le nouvel homme fort de l'ASM s'est dit "énormément déçu" en conférence de presse. "Cela fait trois voyages que l'on fait à zéro point. On n'est pas au niveau. Il a manqué plein de choses : de l'engagement, de l'intelligence, de la précision. On n'était pas une équipe sur le terrain comme à Lyon sur le premier match. Les joueurs m'ont individuellement déçu, énormément déçu. Je n'ai pas dit grand chose dans le vestiaire."

Une deuxième période cauchemardesque

Les Clermontois ont plutôt bien débuté la rencontre face à Montpellier. D'abord en défendant bien leur ligne, puis en profitant de l'indiscipline montpelliéraine. Pourtant, même à 15 contre 13, Clermont n'a jamais réussi à marquer un essai malgré plusieurs occasions franches. "On a été très lourd sur le plan physique. Est-ce que l'on a été impacté par le match de Toulon ?, se demandait Urios devant les micros. 

Le manager du club auvergnat n'a pas hésité à se comparer à une équipe de jeunes pour expliquer cette incapacité à scorer dans le premier acte : "A quinze contre treize, il fallait marquer. On n'a pas été foutus de marquer ! On a été impatients comme des cadets. Je ne vois pas un collectif solide. On part dans tous les sens."

"On a perdu la tête"

En seconde période, les coéquipiers d'Arthur Iturria ont lâché le match, pas aidés certes par le carton rouge de Judicaël Cancoriet, sanctionné à la sirène d'un carton jaune, avant de commettre l'irréparable avec un plaquage beaucoup trop haut sur Dakuwaqa. "En seconde période, on a perdu la tête", regrettait Christophe Urios en conférence de presse. 

En infériorité numérique, réduits à 13 même après l'exclusion temporaire de Bézy, les Clermontois ont encaissé trois essais dans le dernier quart d'heure, pour une addition bien lourde à la fin. "On avait pointé du doigt quatre joueurs en face. Quand ces joueurs se promènent tout l'après-midi, cela signifie que l'on n'a pas fait le boulot." 

10ème avec 40 points, Clermont n'a "que" sept points d'avance sur Pau, 13ème et barragiste. Les hommes de Christophe Urios risquent de regarder plus vers le bas lors de cette fin de saison. Ils accueilleront Brive dans trois semaines pour tenter de relever la tête. "C'est une défaite qui coûte cher. On ramène des blessés et des suspendus. On n'est jamais en mesure de ramener quelque chose". En attendant, l'ambiance risque d'être glaciale en Auvergne... 

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