"Nous ne serons pas le Terminator qu’incarnait le MHR à l’époque"… Le top des déclas du week-end !

Par Rugbyrama
  • Philippe Saint-André (Montpellier)
    Philippe Saint-André (Montpellier)
  • Top 14 - Matthieu Jalibert (Bordeaux) face à Montpellier
    Top 14 - Matthieu Jalibert (Bordeaux) face à Montpellier
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TOP 14 – Le MHR version 2022 vu par Philippe Saint-André, la mise au point de Matthieu Jalibert, la peur de Pierre-Henry Broncan, les regrets d’Ugo Mola, l’émotion de Benoît Paillaugue… Voici le top des déclas du week-end !

Nous ne serons pas le Terminator qu’incarnait le MHR à l’époque

Quelques heures après la victoire montpelliéraine face à Bordeaux-Bègles, Philippe Saint-André a osé la comparaison cinématographique. Pour illustrer le remake de la finale 2018, le manager héraultais a tenu à écarter toute pression négative sur son équipe. Il y a 4 ans, Montpellier terminait 1er de la phase régulière et s’avançait en finale avec le statut "d’ultra-favori". Ce vendredi, c’est dans un tout autre contexte que Cistes et Olympiens batailleront pour conquérir le bouclier de Brennus. "Les forces en présence sont beaucoup lus équilibrées. On peut même donner Castres favori à 51-49 puisqu'ils auront bénéficié d'un jour de repos en plus que nous".

Christophe ne nous a jamais lâchés et nous n’avons jamais lâché Christophe

Malgré la déception d’une deuxième défaite d’affilée en demi-finale, l’UBB n’a "jamais lâché" son entraîneur, selon Matthieu Jalibert. L’ouvreur bordelais réagissait surtout après la semaine électrique vécue par les Grenats. Entre les déclarations de Christophe Urios et les réactions de Jalibert et Cameron Woki, l’UBB n’a finalement pas su "se rebeller" face à Montpellier, comme le souhaitait l’entraîneur des Girondins. "Il n'y a jamais eu trop de tensions. Il y a eu des mots qui ont été mal interprétés, on en a parlé avec Christophe. Je voulais juste dire que peu importe ce qu'il pouvait dire dans la presse, ce n'était pas une source de motivation pour nous".

Top 14 - Matthieu Jalibert (Bordeaux) face à Montpellier
Top 14 - Matthieu Jalibert (Bordeaux) face à Montpellier
Au bout de trois minutes je me suis dit : on va en prendre quarante, comme à Toulouse au match aller

Vendredi soir, Pierre-Henri Broncan a vu les vieux démons revenir au galop. Face au Stade toulousain, les Castrais ont encaissé un cinglant 10-0 en un quart d’heure. De quoi ressasser le 41-0 du match aller au stade Ernest-Wallon. Complètement dominé par les champions de France en titre, le CO s’est remis la tête à l’endroit lors du capital water-break de la 20e minute. "L’orage" était bel est bien passé, comme le scandait Julien Dumora à ses coéquipiers. "L’équipe ne s’est jamais affolée. Elle a pris confiance en elle au fur et à mesure du match en portant le ballon, en le laissant dans le terrain, en provoquant les Toulousains".

Il ne faut pas toujours attendre qu’Antoine Dupont qu’il traverse le terrain

Ugo Mola n’a pas pu s’empêcher de défendre son joyau. Marqué au fer rouge par la défense castraise, Antoine Dupont n’a pas eu le rayonnement attendu dans cette demi-finale entre voisins. L’entraîneur toulousain a également pesté contre l’indiscipline de ses joueurs et notamment les deux cartons jaunes concédés en première période. "Le deuxième carton jaune est de trop. Quand on cible la discipline et le jeu de pression comme les clés de cette rencontre, on ne peut pas se retrouver avec sept pénalités sifflées contre nous et deux cartons jaunes en première période"

Tout ce qu’on veut c’est être à jamais les premiers à avoir remporté un bouclier de Brennus au club

Benoît Paillaugue peinait à cacher son émotion après la demi-finale remportée par le MHR. L’iconique demi de mêlée montpelliérain disputera sa troisième finale avec les Cistes, avant son départ pour Toulon la saison prochaine. Après avoir concédé un carton jaune en 2011, puis avoir été contraint de regarder ses coéquipiers en 2018 à cause d’une rupture des ligaments croisés, Benoît Paillaugue a une occasion unique de ramener le précieux bout de bois à Montpellier. Le MHR a plus que jamais rendez-vous avec son histoire. "C'est un remake, rien de plus. Il n'y a pas d'émotion particulière à trouver là-dedans. On a une très longue histoire commune avec Castres en phase finale, avec notamment pas mal de barrages disputés, et bien sûr cette finale il y a quatre ans. Mais cela ne doit pas nous détourner de notre objectif".

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