Clarkin : "J’ai trouvé notre maîtrise, en première mi-temps, excellente"

  • Matthew Clarkin - Biarritz
    Matthew Clarkin - Biarritz
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TOP 14 - Logiquement satisfait de la victoire des siens face au Stade français Paris (17-14), le directeur sportif du club basque a apprécié la rigueur de son équipe en première période, tout comme il a regretté les quelques erreurs qui ont suivi.

Quel est le sentiment général après cette victoire ? Un ouf de soulagement ou juste la joie d’avoir gagné ?

Un beau mélange de tout ça. Évidemment, nous sommes soulagés, vu le contexte, d’avoir gagné à la fin et d’être allés chercher la victoire. Mais je pense qu’on peut avoir un peu de frustration aussi. J’ai trouvé la maîtrise, en première mi-temps, excellente. À mon avis, nous aurions pu dérouler sur autre chose en seconde période, mais nous avons été portés disparus pendant vingt ou trente minutes. C’est dommage. Je pense qu’il y avait autre chose à aller chercher. Soit nous aurions pu priver le Stade français de ce point de bonus, ou alors nous aurions pu aller en chercher un pour nous. Mais le plus important reste la victoire.

Vous avez été beaucoup pénalisés, ce qui a permis à Paris de rester dans le match...

Oui, mais encore une fois, c’est difficile de pointer du doigt un domaine particulier. Ces pénalités coûtent cher, mais elles arrivent dans des secteurs différents. Parfois, c’était lorsque nous étions sous pression. D’autres fois, c’était alors que nous maîtrisions le ballon. Par exemple, les deux premières pénalités du match ont eu lieu alors que nous avions le ballon et que nous étions dans l’avancée. C’est là que c’est parfois difficile à digérer. Nous étions sur une dynamique positive. Ça donne l’impression qu’il y a trop de fautes, mais je pense que c’était déjà mieux que lors des matchs précédents.

En seconde période, vous avez le vent dans le dos, mais malgré ça, vous avez plus de mal que pendant la première mi-temps. Pourquoi ?

Déjà, j’ai constaté que le vent avait quasiment disparu à la pause. Je me suis dit que ce n’était pas juste, car en première mi-temps, nous avions eu toutes les contraintes. Plus sérieusement, je pense que nous avons perdu un peu de maîtrise. Nous étions fébriles dans nos choix et il y avait aussi peut-être, par moments, un peu de panique. C’est un point sur lequel nous allons faire un focus afin d’être plus propres.

Qu’est-ce que vous vous dites au moment où l’essai de Gavin Stark est refusé (57e) et que le Stade français revient à un point (10-9) ?

Je suis sûr que, sur le terrain, ils ont pris une petite claque dans la gueule, mais ce n’était pas illogique vu la physionomie du match. Encore une fois, les gars ont su encaisser ça et revenir. En plus, il y a une pénalité qui est manquée et qui aurait pu nous enlever un peu de pression. Malgré tout ça, nous avons trouvé le moyen de l’emporter, donc je suis content.

Malgré la victoire, le BO est, aujourd’hui, avant-dernier en attendant le match de Toulon contre Lyon. Est-ce difficile dans les têtes ?

Non. Pour nous, pour l’instant, ce n’est pas une histoire de classement. Nous voulons préparer au mieux les matchs, essayer de les gagner. Il y a trop d'éléments qu’on ne maîtrise pas et qui impactent le classement. Il faut juste qu’on continue de bosser, qu’on fasse confiance à notre processus de préparation. Si nous sommes avant-derniers au mois de mai ou début juin, on sera ravis.

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