Urios : "On a pris une leçon de courage"

  • Top 14 - Christophe Urios (Bordeaux)
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TOP 14 - Le manager bordelais n’a pas apprécié le visage de son équipe, qui s’est inclinée 27-15 à Biarritz et il l’a fait savoir.

Christophe, vos joueurs ont parlé de "non-match" cet après-midi. Est-ce aussi votre sentiment ?

Un non-match ? Non. Pourquoi un non-match ? Parce qu’on n’a pas joué ? Je suis content du match pour plein de raisons. La première, c’est que le retour du public au stade, c’est chouette. Il y avait longtemps qu’on ne l’avait pas vu et c’est une bonne chose. La deuxième, c’est qu’aujourd’hui, on a pris une leçon d’enthousiasme, de courage, de cou**** et de rugby. Je ne vois donc pas en quoi c’est un non-match. C’est un match que Biarritz a bien préparé. Je pensais que nous aussi et finalement, on n’a pas réussi à jouer. Entre ce qu’on avait envie de faire et ce qu’on a fait, il y a un monde. Aujourd’hui, on n’a pas assez mis d’engagement ou pas suffisamment pour battre Biarritz. La meilleure équipe a gagné, on s’est fait manger. C’est le rugby. Quand tu as de l’envie et de la volonté, il y a toujours un chemin. Aujourd’hui, le BO avait plus envie que nous. Le rugby, c’est aussi simple que ça. Après, vous pouvez me dire ce que vous voulez, le reste, c’est de l’enfumage. J’ai vu une équipe qui avait beaucoup plus envie de gagner que celle que j’entraîne. Je n’ai pas vu l’équipe de Bordeaux sur le terrain.

Il n’y a rien d’alarmant, car c’est la première journée ?

Non, on ne va pas commencer à pleurer après la première journée, sinon, la saison va être longue.

À la mi-temps, on suppose que vous avez cherché à remobiliser l’équipe…

Je trouve que nous attaquons bien la deuxième mi-temps, mais on prend ce contre qui nous met à deux essais. Il aurait fallu marquer vite dans la seconde période. Nous n’avons pas su le faire pour des raisons de précision. Je n’arrive pas à comprendre le rugby que nous avons fait cet après-midi. En première mi-temps, il aurait probablement fallu davantage occuper, jouer plus simple sur les passes courtes. On s’est mis à faire des longues passes devant leur défense et nous nous sommes heurtés à leur contre, leur agressivité. Nous n’avons pas su trouver la clé et en deuxième mi-temps, il y a un déchet technique incroyable. On est battu logiquement et ça, c’est le rugby. Ce n’est pas les plus gros budgets ou ceux qui ont les meilleurs joueurs, mais ceux qui ont le plus envie de gagner qui l’emportent. En ce sens, je suis assez content et fier de l’équipe de Biarritz. Pas de la mienne. Il y a une vérité à ce jeu. Jeudi, je n’étais pas content de l’entraînement et je leur ai dit : "Vous savez, je suis monté avec Oyonnax et nous avions reçu Clermont à la première journée. C'était un cador et ils en avaient pris 40". On n’a pas réussi à se mettre dedans. C’est comme ça, on va trouver les solutions entre nous, on ne va pas trop parler. On va surtout continuer à travailler et fermer nos gueules. Ça s'appelle un bon coup de pompe au cul.

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