Etien : "C’est déjà un premier tournant"

  • Top 14 - Lester Etien (Stade français) contre La Rochelle
    Top 14 - Lester Etien (Stade français) contre La Rochelle
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TOP 14 - Dimanche (16h50), le Stade français joue gros face à l’ASM Clermont Auvergne à Jean-Bouin. En difficulté depuis le début de la saison, le club de Hans-Peter Wild doit absolument se relancer. Le trois-quarts aile Lester Etien livre un regard lucide sur la situation de la formation parisienne.

Lester, comment avez-vous vécu ces deux dernières semaines après la gifle reçue à Bordeaux (52-3) ?

Ça n’a pas forcément été très simple. On a essayé de relativiser, de positiver pour surmonter cette épreuve. On savait que Bordeaux était une très grosse équipe. On s’est tous remis en question. On s’est tous dit qu’il fallait faire quelque chose contre Clermont sinon on risque de s’éloigner des phases finales.

Avec le recul, comment expliquez-vous ces deux passages à vide face au LOU et à l’UBB ?

Je ne pense pas que ce soit un manque d’engagement. On a une équipe où tout le monde joue le jeu et se donne à fond. Il faut reconnaître qu’on a été pris par plus fort. A aucun moment, on a eu le contrôle de nos matchs. On a été un peu trop spectateur. A la fin, ça fait 50 points.

Il faut se lâcher à la maison

Depuis le début de la saison, beaucoup de jeunes joueurs français sont alignés par Heyneke Meyer. Comment vivent-ils cette situation ?

Vous savez, quand on intègre un groupe pro, ça ne fait pas plaisir de perdre mais personnellement, on le vit comme une victoire. On se dit qu’on fait partie du plan de jeu et qu’on nous fait confiance. C’est motivant. Mais je pense que ça va finir par payer même si on manque d’expérience.

Comment abordez-vous ce match contre Clermont à domicile sachant que vous vous êtes faits un peu peur face à Bayonne (33-27) ?

Cette semaine, le maitre-mot était de dire qu’il fallait se lâcher à la maison, être décomplexé, faire du jeu. On l’a bien fait contre Bayonne mais on se relâche sur les 30 dernières minutes. On relance nos adversaires et on se fait peur jusqu’au bout. Ça

Quel est votre ressenti par rapport à la nouvelle pelouse ?

Ça correspond à nos attentes. On voulait un jeu rapide. Ce synthétique va favoriser nos attaques. Après il y a quelques inconvénients. C’est un peu rigide et on manque de repères. Mais une fois qu’on se sera bien adapté, ça peut permettre au Stade français de briller.

On a eu des jokers, on les a cramés

Cette équipe de Clermont connaît elle-aussi un début de saison poussif. Sans ses internationaux, vous semble-t-elle prenable ?

Il faut toujours se méfier des équipes mais on se dit qu’elle est prenable. Ça reste un cador qui aura envie de se réveiller, d’avoir un énorme sursaut d’orgueil après sa défaite à domicile contre Pau (28-37). On ne fait pas de complexe d’infériorité par rapport à cette équipe là. On a les capacités pour les battre.

Ce match ressemble-t-il à un premier tournant dans la saison ?

On aborde vraiment ce match pour se relancer, changer de dynamique. On n’a pas forcément été gâtés par le calendrier sur ce début de championnat en jouant de grosses équipes. On sait que c’est déjà un premier tournant. Il faut gagner. Même si on est encore loin de la fin du championnat, c’est déjà compliqué. Ça se resserre et on peut très vite être distancé. Tous les points vont compter à partir de maintenant. On a eu des jokers, on les a cramés. Maintenant, il faut vraiment se lâcher.

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