Alexandre : "Se préparer mentalement et physiquement pour le 2 juin"

  • Top 14 - Le troisième ligne Fabien Alexandre (Grenoble) contre le Racing 92
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  • Top 14 - Le troisième ligne Fabien Alexandre (Grenoble), au centre, au stade Lesdiguières
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Top 14 - Grenoble va devoir passer par un barrage chez le perdant de la finale de Pro D2, dimanche 2 juin, pour sauver sa place en Top 14. Titulaire samedi (15 heures) à Pau, Fabien Alexandre espère que le FCG affichera un autre état d’esprit que face à Agen lors de cet avant-dernier test avant l’échéance capitale.

Rugbyrama : Avez-vous mis beaucoup de temps à digérer la défaite (11-29) contre Agen qui vous condamne, à 99,9 %, à jouer un barrage pour vous maintenir ?

Fabien Alexandre : Non, pas spécialement. C’est sûr que sur le moment tout le monde était déçu, mais sur la physionomie du match il n’y a rien à regretter. Sur ce match-là, on n’a pas été au niveau.

Avec le recul, qu’est-ce qui explique que vous soyez passés à travers ?

F. A. : Les Agenais ont mieux préparé ce match. Ils ont mis en place une stratégie payante. Nous, on n’a pas su trouver les ressources et les réponses pour essayer de les contourner. C’est un peu notre faiblesse sur la saison : à chaque fois qu’une équipe nous contre, on a du mal à trouver les solutions. Maintenant, au moins ce n’est pas plus mal, on repart à ne penser qu’à une chose : au 2 juin.

S’il n’y a pas de regrets face à Agen, les points laissés en route sur la saison doivent en laisser…

F. A. : Si toute la saison on avait gagné les matchs qu’il fallait, celui d’Agen nous aurait vraiment permis de nous sauver. Après, avec des si on ne fait pas grand-chose. Maintenant, il faut se concentrer et garder notre énergie pour une chose : se préparer au moins mentalement et physiquement pour le 2 juin. Après, il reste quand même deux matchs avant.

Top 14 - Le troisième ligne Fabien Alexandre (Grenoble), au centre, au stade Lesdiguières
Top 14 - Le troisième ligne Fabien Alexandre (Grenoble), au centre, au stade Lesdiguières

Justement ces deux matchs, à Pau samedi et contre Lyon le 25 mai, dans quel état d’esprit les abordez-vous ?

F. A. : L’état d’esprit est d’essayer de mettre une stratégie plus ou moins en place pour le 2 juin et de s’y tenir. Il faut se dire une chose : il ne reste peut-être que deux matchs en Top 14 donc il faut en profiter aussi.

En barrage, la peur de redescendre et pas la chance de pouvoir monter

Dans l’optique du barrage, est-il important aussi de vous rassurer à l’extérieur, où vous n’avez pas gagné cette saison ?

F. A. : Dans l’optique du barrage, c’est hyper important en tout cas de montrer un autre état d’esprit que celui affiché face à Agen. On a failli un peu sur l’agressivité, sur les choses basiques du rugby. Tout d’abord, outre le score à Pau, il faudra forcément se rassurer sur notre rugby et sur la capacité à bousculer les équipes qui vont être en face, puisque le barrage sera un match à l’extérieur.

En barrage, vous serez l’équipe à battre alors que vous étiez outsider la saison dernière. Cela change-t-il quelque chose dans l’approche de cette partie ?

F. A. : Bien sûr. L’année dernière après la finale perdue, tous les joueurs avaient beaucoup de mal à se projeter sur ce match de barrage. Je pense que la semaine après, ça a été vite évacué et puis le fait de rejouer à domicile, c’était un gros, gros plus. On a vu que l’équipe d’Oyonnax, sur le match, pensait peut-être être un peu supérieure, a manqué un peu d’humilité. Elle l’a payé. Entre le treizième de Top 14 et le premier ou le deuxième de Pro D2, l’écart est très mince d’autant plus sur un match à l’extérieur, dans un contexte très difficile. Nos adversaires seront forcément galvanisés par leur public. Ils seront dans une dynamique positive parce qu’ils auront gagné beaucoup de matchs. Nous, on sera dans une dynamique différente : la peur de redescendre et pas la chance de pouvoir monter. C’est vrai qu’il y a un facteur psychologique assez important. On a un peu l’expérience par rapport à l’année dernière. J’aurais préféré éviter ce barrage, mais c’est comme ça. Il faut s’y préparer.

Être remplaçant ou ne pas jouer, cela ne m’a jamais trop plu

Personnellement, les trois derniers matchs que vous avez disputés vous les avez commencés en tant que remplaçant. Comment avez-vous vécu cette mise sur le banc ?

F. A. : Pas très bien. Il y a eu beaucoup de blessés en troisième ligne, je jouais tous les matchs, forcément avec une dynamique un peu négative parce qu’on n’arrivait pas en gagner. Je suis sorti sur le match qu’il ne fallait pas et les copains en ont fait de bons. Cela m’a permis de me reposer, de me requinquer et de ronger un peu mon frein. J’aurai la chance de pouvoir repartir à Pau. Je souhaite reprendre du plaisir et essayer de prétendre à jouer ce barrage.

Vous aurez donc beaucoup d’envie à Pau…

Oui, forcément. Je suis plus vers la fin que le début de ma carrière. J’ai toujours voulu jouer au maximum. Être remplaçant ou ne pas jouer, cela ne m’a jamais trop plu. Maintenant, c’est essayer d’apporter un gros état d’esprit. On va être une équipe très jeune et remaniée à Pau. Beaucoup de joueurs qui, je l’espère, auront la niaque, envie de prouver un peu aux coachs que durant la saison ils auraient pu peut-être un peu plus jouer. On y va avec un état d’esprit conquérant et libre. On va essayer de se faire plaisir, de ne pas galvauder le match et de ne pas passer pour des pipes.

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