Couilloud : "Une année charnière pour que l’on franchisse le pas"

  • Top 14 - Baptiste Couilloud (Lyon) à l'entraînement
    Top 14 - Baptiste Couilloud (Lyon) à l'entraînement
  • Top 14 - Baptiste Couilloud (Lyon) à l'entraînement entouré de ses avants
    Top 14 - Baptiste Couilloud (Lyon) à l'entraînement entouré de ses avants
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 - À 22 ans, le demi de mêlée débute sa… dix-septième saison au LOU ! Depuis son premier match professionnel en 2016, que de chemin parcouru pour celui qui vient en plus d’être nommé co-capitaine de l’équipe avec Félix Lambey. Entretien au cœur de la préparation.

Rugbyrama : Vous sortez d’une grosse semaine de stage à l’INSEP, dans un cadre propice au travail !

Baptiste Couilloud : Oui, c’était vraiment intense. Et je pense que c’était nécessaire parce qu’on a repris assez tard. On était l’une des dernières équipes à reprendre donc ça a été vraiment dur mais c’était primordial pour une bonne préparation. On avait vraiment de supers installations. On était là que pour penser au rugby et je pense que d’un point de vue collectif, ça a fonctionné. On a fait une très bonne semaine de travail. Et on était suffisamment fatigué à la fin de la semaine pour dire que l’on avait bien travaillé (sourire)…

Vous allez disputer un premier match amical ce vendredi, à Bourgoin, face à Grenoble. Quel sera l’objectif autour de ce premier test ?

B.C. : Ce sera de retrouver le rythme, physiquement. Il faut que l’on arrive à mettre en place notre système pour que l’on ait rapidement des repères et que l’on puisse travailler là-dessus sur les prochaines semaines. Maintenant, tout compétiteur que l’on est, on a déjà envie de faire nos preuves et de marquer de notre empreinte ce genre de match, même de préparation. C’est là que l’on va gagner nos places. Et on joue contre Grenoble, une équipe de la région, donc on a envie de montrer que l’on est présent.

Avec ce LOU nouvelle version, à quoi faut-il s’attendre ?

B.C. : On est un club ambitieux à tous les niveaux, et je pense que ce serait se mentir que de dire que l’on n’a pas envie de progresser et de faire mieux que les années précédentes. Il faut que l’on consolide ce que l’on a appris sur les dernières saisons, ce que l’on a bien fait, et que l’on arrive à aller chercher ce qu’il nous a manqué pour justement franchir un cap. L’année dernière, on a bien vu que l’on n’était pas encore au niveau pour aller chercher le titre. On n’était pas loin. Il faut que cette année soit vraiment une année charnière pour qu’on franchisse le pas et que l’on progresse.

Par quoi peut passer ce type de bascule ?

B.C. : Déjà, notre effectif s’étoffe de jour en jour. Et c’est vrai que l’on va pouvoir s’appuyer sur des joueurs qui ont l’expérience du haut niveau et qui sont en pleine possession de leurs moyens. On a des joueurs de niveau international qui sont très bons et ces joueurs vont nous permettre de franchir un cap. Ça va déjà partir de là. Après, dans l’entrainement et tout ce que l’on produit au quotidien, on sent tout de suite que l’approche est plus professionnelle et que l’on est tous plus exigeant les uns envers les autres. C’est positif. Cela montre que l’on est tous focalisé sur le même objectif d’aller plus loin que l’année dernière.

Être capitaine, c’est une belle preuve de reconnaissance

En période de Coupe du Monde, le début de saison sera d’autant plus charnière pour votre équipe qui ne compte que trois joueurs sélectionnés (Bamba, Lambey et Tuisova) ?

B.C. : C’est sûr que si l’on dit que l’on joue les premières places, cette période va être très importante et charnière pour la saison. Si on démarre correctement et que l’on arrive à capitaliser en prenant des points, cela peut être très important. Ça peut nous permettre de lancer correctement notre saison. Nul doute que des clubs comme Toulouse ou Clermont qui sont un peu amoindris par la sélection arriveront à faire de belles choses. J’en suis convaincu. Ils l’ont prouvé pendant les périodes de doublons l’année dernière.

Comment avez-vous vécu le fait d’avoir été nommé capitaine ?

B.C. : C’est une belle preuve de reconnaissance de la part du staff et du club. Après, je tiens à souligner que je ne suis pas tout seul. Je suis avec Félix (Lambey). Justement, on a construit ça pendant l’intersaison. On a beaucoup discuté tous les deux et c’est déjà plus facile d’être avec Félix. Maintenant, on n’a pas envie de changer pour ça. Il faut qu’on arrive à rester comme on est et à s’appuyer sur les personnes qui sont dans l’équipe aujourd’hui. Puric’ (Julien Puricelli) est toujours là, il n’a pas arrêté et on peut s’appuyer sur des joueurs d’expérience comme lui, comme Patrick (Sobela) ou Liam (Gill) qui sont des joueurs qui ont vraiment de l’importance dans le groupe et qui nous aident dans le quotidien. Donc ça c’est positif.

Ça vous demande de changer des choses ?

B.C. : La seule chose qu’il faut que je change un peu, c’est qu’il faut que je fasse un peu moins le con à l’entrainement… (rires).

C’est une continuité après l’annonce de votre prolongation de contrat jusqu’en 2022 !

B.C. : Oui, je suis très content. Partager en plus cela avec Félix, c’est quand même très intéressant pour notre construction. Ça nous permet de partager et d’échanger. Je me rends compte que c’est important. Ça me fait plaisir mais ce n’est pas une fin en soi. Par rapport à ce que j’ai produit la saison dernière, j’ai besoin de me satisfaire dans le rugby et il faut que je retrouve un peu mes marques pour pouvoir profiter de cette position après.

Top 14 - Baptiste Couilloud (Lyon) à l'entraînement entouré de ses avants
Top 14 - Baptiste Couilloud (Lyon) à l'entraînement entouré de ses avants
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?