Poirot, pilier à réaction

  • Jefferson Poirot (Union Bordeaux Bègles)
    Jefferson Poirot (Union Bordeaux Bègles)
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Il a réussi une partie sensationnelle. Le pilier de l'UBB a surmonté le contexte particulier pour offrir un succès précieux aux supporteurs bordelais dans une ambiance d'un test international.

Il a répondu présent et comment. Jefferson Poirot a participé au brillant succès des Bordelais comme à un festin de noël. "Nous avons été très performants en défense, rappelez vous ces douze premières minutes où les Rochelais nous ont imposés des séquences remarquables, il fallait tenir." Le pilier gauche international de l'UBB nous avais fait sentir en semaine qu'il allait se dépasser pour ce match face à La Rochelle. Il a tenu parole. Déjà, sa mêlée a souvent avancé et dans le jeu il s'est dépensé comme un dératé, au plaquage, à la course, au soutien, aux étages dans les rucks. Il a pu ensuite laisser sa place au Fidjien Peni Ravai qui a eu la politesse de continuer dans la même voie. Jefferson Poirot a prouvé que sa place chez les Bleus n'avait rien d'usurpé car en Top 14, il est clairement au dessus du lot en terme d'activité et d'impact physique. Le plus drôle c'est qu'il n'a que 25 ans, mais déjà 94 matchs de Top 14 dans les jambes. Le pire, c'est que Jefferson Poirot a relativement peu joué cette saison avec son club à cause de son statut (sept matchs et quatre titularisations) : noblesse oblige. Les supporteurs de l'UBB ont de quoi enrager.

"Oui, il y avait un contexte particulier autour de ce match pour les raisons que vous connaissez (allusion du départ de Jacques Brunel pour le XV de France, NDLR). Est ce que ça nous perturbés, oui et non. Nous avons vraiment regretté que ça sorte la veille du match, c'est exact.... " Il ne cachait pas que le sentiment qui dominait était celui du soulagement "Après une semaine de pression. Nous avons été un peu fébriles, mais nous étions tellement excités dans la semaine. Nous n'avions pas besoin du fameux contexte pour nous motiver, nous avions tellement l'envie."

Il n'a pas non pus caché sa tristesse à l'idée que Jacques Brunel pourrait partir : "Nous n'avons pas été avertis officiellement. Nous sommes un peu triste à cette idée car il avait commencé à construire quelque chose. Ca fait même un peu peur car il faudra s'organiser après, mais je ne suis au courant de rien. Mais en interne, nous avons les hommes, tel Jeremy Davidson qui a été entraîneur numéro un à Aurillac."

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