Les quatre raisons de ne pas manquer Oyonnax-Racing

  • Le deuxième ligne Thibault Lassalle (Oyonnax) face au Racing
    Le deuxième ligne Thibault Lassalle (Oyonnax) face au Racing
  • L'exploit de Fabien Cibray et d'Oyonnax à Clermont
    L'exploit de Fabien Cibray et d'Oyonnax à Clermont
  • La joie du manager d'Oyonnax, Christophe Urios
    La joie du manager d'Oyonnax, Christophe Urios
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Il y a quelques semaines en arrière, celui qui aurait misé quelques pièces sur le fait que l’enjeu de cet Oyonnax-Racing pourrait être les toutes premières places du Top 14 aurait gagné quelques sous... Pourtant, ce duel opposera bien le sixième au quatrième, séparés de seulement quatre points, et aux ambitions revendiquées.

  • Il va y avoir du combat !

La pluie est attendue le jour du match, ce qui devrait accentuer les phases de combat. C’est une équipe très solide, monolithique, très forte sur la ligne d’avantage et quand elle joue sous des conditions difficiles qui ne permettent pas de trouver de la vitesse, elle est encore plus dangereuse, prévient le manager Christophe Urios. Effectivement, cette analyse s’est vérifiée lors du succès des Racingmen à Bayonne mais les Oyomen sont tout aussi capables d’être performants dans ces conditions, à l’image de leur succès contre Montpellier à Mathon. Le demi de mêlée Fabien Cibray se souvient quant à lui d’une équipe assez compacte, physique, qui aime bien contrer, très efficace sur le jeu au pied, très réaliste et cela va être une grosse bataille d’avants.

  • Une revanche qui sent la poudre

On se souvient forcément du match aller, et ce succès incroyable des joueurs du Haut-Bugey à Colombes (17-21). Surtout qu’à ce moment précis de la saison, l’USO était lanterne rouge. On a montré que l’on était capable de rivaliser mais après, chaque match a son histoire. Peut-être qu’à l’aller, ils nous avaient pris un peu de haut , explique Fabien Cibray, qui se rappelle leur avoir coupé un peu l’herbe sous le pied, les avoir surpris , en proposant du jeu.

Mais les ambitions du Racing-Metro sont claires, il vient dans l’Ain pour gagner. Quand les grosses équipes ciblent les matchs, ce n’est pas 'rigolo', craint le demi de mêlée. Mais son entraineur n’a pas peur: C’est une équipe qui n’a qu’une envie, c’est de nous battre et nous on a qu’une envie c’est de les battre, pour montrer que notre victoire là-bas n’était pas uniquement liée à un contexte de match ! Le message est clair.

L'exploit de Fabien Cibray et d'Oyonnax à Clermont
L'exploit de Fabien Cibray et d'Oyonnax à Clermont
  • Il y a beaucoup d’enjeu

Effectivement, l’enjeu est plus que perceptible. Pour Oyonnax, c’est de conforter cette place dans les 6 tandis que pour le Racing Métro, c’est de se donner une chance de croire encore au Top 2, même s’il campe à la 4e place depuis la 11e journée ! Fabien Cibray, qui sera titulaire, l’explique très bien: C’est un match qui va peut-être nous permettre de continuer notre histoire et peut être d’ambitionner autre chose.

La victoire à Clermont est déjà oubliée. Elle nous a donné la possibilité d’un rêve d’en faire une opportunité, cette 6e place, mais on n’est pas sur un nuage , assure le futur manager de Castres qui a su adapter l’état d’esprit de son groupe, dire que l’on veut être dans les 6 et ne pas changer d’attitude, cela ne sert à rien, sinon cela veut dire que l’on n’assume pas. C’est une fin d’histoire et c’est des conneries de dire que l’on veut bien terminer. Je veux tout mettre en œuvre pour être 6ème et je dirai que l’on a fait du bon boulot.

  • Une répétition avant les barrages ?

Il y a une possibilité que les deux équipes se retrouvent en barrage fin mai, mais ce détail n’est absolument pas pris en compte. Cependant c’est une réalité, Oyonnax fait maintenant de cette 6ème place un véritable objectif. Christophe Urios, amateur du Tour de France, constate: On est dans le sprint final. Il y a deux types qui caracolent en tête, la casaque Toulon et la casaque Clermont. Derrière il y a deux ou trois équipes qui se battent. Nous on est dans la roue. Si ça se casse la gueule devant, on passera devant. Ne pas être dans les six, ce serait décevant. Il est vrai qu’un succès d’Oyonnax face au Racing Métro s’apparente comme une finale de plus avant... un très vraisemblable "quart de finale".

La joie du manager d'Oyonnax, Christophe Urios
La joie du manager d'Oyonnax, Christophe Urios
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