Travers: "La défaite doit nous faire mal au ventre"

  • Laurent Travers - Racing métro - 7 decembre 2013
    Laurent Travers - Racing métro - 7 decembre 2013
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"La défaite doit nous faire mal au ventre", a martelé jeudi l'entraîneur des avants du Racing-Métro, Laurent Travers à l'adresse de son équipe qui entame samedi à Brive la phase retour du Top 14 après avoir raté la première phase.

Que dit-on à un groupe après deux défaites, comme celles encaissées face aux Harlequins (32-8, 17-3) ?

Laurent TRAVERS: Une défaite n'est jamais facile à digérer. Rien que le mot 'défaite' doit nous faire mal au ventre. On espère que ces maux de ventre vont disparaître, on cherche des solutions pour guérir. Mais ce n'est qu'un petit rhume, ce n'est pas encore... Il faut surtout bannir le mot 'défaite'. On essaye et on espère trouver la bonne formule. Défensivement, il y a beaucoup de mieux. Offensivement, il faut trouver de la justesse, de la précision. (A Londres dimanche) On a eu des difficultés sur les libérations de balle. Pour mettre de la vitesse, on n'a pas su varier dans le jeu debout, le jeu au sol. On n'a pas eu les timings nécessaires pour casser les défenses... Il faut s'améliorer là-dessus. Le constat c'est qu'on n'est pas en place, on ne gagne pas les matches, notre jeu n'est pas huilé. La défense l'est mais pas le côté offensif.

Les joueurs sont-ils selon vous à leur niveau ?

L.T: Collectivement, on n'est pas au niveau. On ne va pas pointer untel ou untel individuellement. Il va falloir qu'on se sente fort collectivement pour que l'individu se sente fort. Et inversement. On a souvent tendance à dire 'on joue comme on s'entraîne'. Pour le moment, ce n'est pas le cas. Vous avez vu qu'aux entraînements, il y a quelques loupés mais il y a plus de réussite que de loupés et on ne le valide toujours pas en match. Il y a bien sûr une grosse attente, à l'intérieur, à l'extérieur mais comme dans tous les clubs.

Voyez-vous des améliorations sur les derniers matches ?

L.T: Depuis quelque temps, non. On s'aperçoit qu'on peut avoir dix, quinze minutes excellentes et on se dit 'Ça y est, on est dans le rythme' et ensuite, il y a quinze minutes avec du gâchis, de l'échec. On a des temps forts mais ils sont beaucoup moins importants que les temps faibles. On aimerait avoir plus de constance. On est en courant alternatif, pas en courant continu.

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