Novès: "Bâtir quinze jours d'entraînement solides"

Par Rugbyrama
  • Guy Novès - clermont toulouse - 20 avril 2013
    Guy Novès - clermont toulouse - 20 avril 2013
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Déçu par l'ampleur du score dûe à une première mi-temps désastreuse face à Clermont samedi (39-17, le manager du Stade toulousain, Guy Novès, veut croire son équipe capable de tirer les leçons de ses échecs en vue des matchs éliminatoires.

Toulouse a encaissé 39 points et quatre essais. L'ampleur du score reflète-t-il selon vous la physionomie de la partie ?

Guy NOVES: Le score reflète surtout la première mi-temps... A la pause, les joueurs avaient la tête basse, avec le sentiment d'être passés à côté en défense. En deuxième période, nous avons plutôt dominé. Nous avons vu davantage ce que nous voulions travaillé en marquant deux essais, auxquels nous aurions pu en ajouter deux autres si Yannick Nyanga n'avait pas vendangé un deux contre un, ou si Luke McAlister avait fait la passe à l'extérieur plutôt que de chercher du soutien à son intérieur. De ce point de vue, le score ne reflète pas totalement la physionomie du match, car Clermont nous a tué sur chacune de ses occasions. Comme je l'avais dit après notre défaite à Montpellier, cela constitue aussi un match référence qui nous permet de cibler certaines lacunes et certains oublis, dans un match au rythme intéressant.

La révolte a été sonnée par votre coaching massif, qui vous a vu changer l'intégralité de votre cinq de devant à la pause...

G.N.: Ces changements étaient prévus, ainsi que je l'avais dit avant la partie. J'ai voulu que tous les joueurs du cinq de devant puissent disputer une mi-temps de haut niveau avant cette semaine sans match. Ce qui est intéressant, c'est d'avoir produit certaines séquences que nous n'avions encore jamais réalisées cette saison. Maintenant, nous allons bâtir quinze jours d'entraînement solides, pour lesquels on espère que nos blessés reviendront le plus vite possible, afin de bien préparer la réception de Grenoble, puis les barrages.

En première période, Toulouse a perdu beaucoup de ballons trop facilement. Le Stade a également eu beaucoup de mal à conclure ses séquences de jeu... Comment l'analysez-vous ?

G.N.: Le rugby est un sport de combat. Tenir le ballon durant d'aussi longues séquences est comparable à un boxeur qui frappe et ne touche jamais. Sauf que si on épuise l'adversaire, le K.-O. peut venir plus tard... Le problème, c'est qu'en première période, nous avons perdu trop vite les premiers ballons que nous avons joué.

Après Perpignan et Montpellier, Toulouse vient d'enchaîner une troisième défaite. Ces matchs devaient servir à dresser un bilan en vue des barrages, de quelle teneur est-il ?

G.N.: Il y a aussi eu, juste avant, notre victoire au Racing qui compte dans ce bilan. Malgré les défaites et l'ampleur de cette dernière, il n'y a pas que des choses négatives. Mais soyez certains qu'avec les entraîneurs, nous n'allons pas regarder que le positif... Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est de savoir si l'on peut améliorer les points négatifs avant les matchs éliminatoires. Et j'en crois mon équipe capable.

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