Salagoïty: "On a été nuls"

Par Rugbyrama
  • SALAGOITY Bayonne
    SALAGOITY Bayonne
Publié le Mis à jour
Partager :

L'Aviron bayonnais était venu à Agen pour continuer sa bonne série de résultats et avec l'ambition d'intégrer les six premières places, synonymes de qualification pour la phase finale du Top 14. Le club basque a complètement manqué son match et déclenché la colère du président Francis Salagoïty.

La déception était grande. Battus 21 à 3 sur la pelouse d'Agen, les joueurs de l'Aviron bayonnais ont manqué une belle occasion de recoller définitivement avec les postulants sérieux à la qualification. Rémy Martin quittait les vestiaires sans vouloir s'exprimer sur la claque reçue quelques minutes plus tôt. Surtout, le président Francis Salagoïty l'avait précédé de quelques secondes et n'avait pas caché sa colère envers ses propres joueurs : "On a été nuls. Après une telle prestation, nous ne méritons rien sauf l'humiliation que l'on reçue. Il ne faut pas croire que l'on est arrivé parce que l'on a battu Toulon." Un président qui préférait se taire pour ne pas que les mots dépassent sa pensée, et gardant ses réflexions pour ses hommes qu'il attendait de pied ferme pour la reprise de l'entraînement à Bayonne. Car si la défaite peut être excusable face à une formation agenaise qui jouait une partie de sa survie, la manière est beaucoup moins louable, selon le propre aveu des joueurs qui ont tous reconnu un manque d'envie.

Gajan : "On tombe de haut"

Un manque d'envie qui s'est traduit par un manque d'ambitions offensives pour Julien Puricelli : "Nous avons été timides. Nous n'avions pas la rage qui nous aurait permis de finir nos attaques. C'est difficile à dire mais j'ai le sentiment que n'avions pas vraiment la volonté de marquer des essais." Il est vrai que les Bayonnais n'ont pas eu des véritables occasions d'essais malgré une possession de balle avantageuse. La seule opportunité des Basques intervenait après une belle course de Julien Puricelli qui était finalement repris à cinq mètres de l'en-but agenais par une cuillère de Maxime Machenaud. "Bayonne vaut mieux que ce match-là", reconnaissait Christian Gajan, "C'est un coup d'arrêt après trois victoires consécutives. On tombe de haut mais il va falloir relever la tête car on a déjà la réception de Castres qui nous attend." A Jean-Dauger, les joueurs seront priés de montrer autre chose pour ne pas déclencher définitivement une tempête présidentielle.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?