La dernière carte

Par Rugbyrama
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Avec cinq défaites lors des six premières journées, Bourgoin se retrouve en queue de classement alors que Clermont débarque à Pierre-Rajon ce samedi. Le CSBJ n'a plus le droit de perdre s'il veut éviter une épuisante course au maintien.

Qu'ils semblent loin les rêves européens. Pourtant le CSBJ avait clairement affiché son ambition : retrouver la H Cup grâce aux internationaux (Boyet, Parra, David) restés au club malgré les sollicitations extérieures. Onzièmes avec un bilan de cinq défaites lors des six premières journées, les Berjalliens ont connu un début de saison qui n'est pas en adéquation avec l'objectif initial.

"Ce n'est pas encore la mobilisation générale" , prévient pourtant l'entraîneur Xavier Péméja qui reste tout de même conscient de la situation actuelle du club : "Nous avons toujours dit que nous ferions un premier bilan après les sept premières journées. Mais il est évident que si nous perdons face à Clermont, ce samedi, nous parlerons de maintien. En revanche, un succès pourrait nous permettre d'envisager à nouveau une qualification européenne."

Xavier Péméja se veut rassurant, presque optimiste. Il est vrai que Bourgoin a toujours rivalisé depuis le début du championnat, laissant échapper des victoires dans les dernières minutes de jeu : "Quand on perd nos matchs, on se dit que l'on aurait pu les gagner. Maintenant cela doit changer. Il faut que l'on puisse dire après une victoire que l'on aurait pu perdre."

Un manque de réussite récurrent qui ne doit pas occulter le travail du groupe : "Nous ne pouvons pas nous plaindre du comportement des joueurs. Ils sont toujours dans le coup et personne n'a encore démissionné. Mais, si nous ne gagnons pas rapidement, certains pourraient être écoeurés alors ils baisseraient les bras. Pour l'instant ce n'est pas le cas."

Face à Clermont, "il faudra donc à tout prix gagner" . Le finaliste du dernier Top 14 est un client sérieux mais ses prestations à l'éxtérieur (trois défaites en trois rencontres) depuis la reprise peuvent laisser un espoir aux Isérois. Une dernière carte qu'ils ne doivent pas gâcher.

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