Brive fait le dos rond

En position de relégable, Brive aborde ce déplacement à Paris, leader invaincu du Top 14, la peur au ventre. Avec quatre points au compteur, glanés au profit de deux matchs nuls, le CABCL n'avance pas très vite. Pas assez vite. Comme l'an dernier, et comme Castres, c'est un début de saison laborieux. L'an passé, les dirigeants avaient remédié en appuyant sur le fusible habituel : le staff. Richard Crespy avait laissé sa place à Olivier Magne.

Même régime pour cette saison? Il est encore trop tôt pour le dire. Brive n'a pas encore gagné, c'est indéniable. Mais le CABCL fait partie de ces quelques équipes à avoir un début de calendrier démentiel avec pas moins de quatre déplacements en cinq rencontres. Sous ce prisme, les deux points ramenés de Toulon lors de la deuxième journée sont une précieuse cagnotte, et pour le classement, et pour le moral.

Pour finir ce douloureux périple, Brive va donc à Paris. Voir le Stade français. Une équipe qui a plutôt tendance à lui réussir. Souvent les Corréziens ont réussi à faire déjouer les actuels leaders du Top 14. Mais pas assez au point de les faire tomber à Jean-Bouin. "Certes, le Stade français est premier du Top 14. C'est une équipe qui fait peur ou rêver, selon de quel côté on la regarde. Mais nous ne pouvons pas revenir sans rien. Nous devons saisir toutes les opportunités de marquer," insiste Ugo Mola dans Midi Olympique. Et surtout se dire que le temps des vaches maigres est peut-être bientôt fini. Car Brive recevra neuf fois pour quatre voyages lors des treize prochaines rencontres. Assez pour remplumer leur compte courant de points. Le CABCL attend donc son heure et serre les dents.