"Un match pour rêver"

Par Rugbyrama
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Heureux de la qualification parisienne pour la finale après la victoire face à Biarritz vendredi, le buteur du Stade Français David Skrela veut maintenant aller au bout et décrocher le Bouclier de Brennus. Toutes les réactions.

Max Guazzini (Président du Stade Français): "Je ne sais pas quoi dire. C'était un beau match. Un peu dans la logique de notre saison, où on a fini premiers. On n'a rien lâché, on a une équipe formidable, avec des joueurs formidables, qui ont du coeur et qui on su compenser les blessures."

Fabien Galthié (Entraineur du Stade Français): "On a eu une très bonne mêlée. On a eu beaucoup de temps forts, mais on a tombé beaucoup de ballons. A 6-6, tout était possible. Je suis satisfait de l'état d'esprit des joueurs. La défense également est un bon point."

Fabrice Landreau (Entraineur du Stade Français): "Ca a été long à se mettre en place. Le moment clé, c'est sûrement quand on fait rentrer les deux deuxième ligne. On l'avait prévu comme ça, ils étaient chargés de caler les piliers pour que Ledesma aille le plus loin possible. Il a fait un gros match dans le jeu, plus que ce qu'on pensait."

David Skrela (Centre du Stade Français): "On a fini premiers de la saison. Notre ambition, c'était d'aller en finale et surtout de la gagner. On a réussi le premier objectif, atteindre le second sera compliqué. Il faudra être meilleurs qu'aujourd'hui. Il va surtout falloir qu'on récupère car il y a beaucoup de petits bobos. Nous sommes heureux et soulagés. On a encore un match pour rêver. Quel que soit l'adversaire, ce sera compliqué. Toulouse est en pleine bourre, et Clermont est la grosse écurie de la saison."

Patrice Lagisquet (Entraîneur de Biarritz): "Nous sommes déçus mais pas abattus. Autant le quart de H Cup nous avait marqués, parce qu'on ne méritait pas de le perdre, autant nous sommes arrivés en demi-finales du championnat en puisant dans nos ressources. Ce match est à l'image de notre saison. Nous avons manqué de maîtrise, même si ça ne se joue pas à grand chose. Nous avons montré beaucoup de lacunes et manqué de lucidité et d'efficacité. Même notre replacement défensif n'a pas été très bon en seconde mi-temps."

Philippe Bidabé (Ailier de Biarritz): Il ne faut pas se voiler la face, nous avons eu du mal cette saison. Nous nous qualifions en demies grâce à notre orgueil. C'est difficile d'établir un bilan à chaud. Je ne sais pas ce qui a manqué ce soir. Je ne crois pas que ce soit un manque d'envie. Ils ont su marquer, nous non.

Dimitri Yachvili (Demi de mêlée de Biarritz): "Ca a été très dur. On a eu des temps forts, des temps faibles. Mais on n'a pas marqué sur les forts. Au vu de la saison, Paris mérite la finale, mais on aurait pu l'accrocher aujourd'hui. La clé du match, c'est quand on est à deux doigts de marquer deux fois, sur l'aile avec le petit coup de pied sur Noirot et quand Bosch échappe la balle. On a été forts en mêlée, mais ils nous ont bien embrouillés, ils ont été malins et l'arbitre ne les a pas sanctionnés. Malheureusement, c'est comme ça."

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