Horta : "C’était l’objectif"

  • Rugby à 7 - Fanny Horta (France) contre l'Australie
    Rugby à 7 - Fanny Horta (France) contre l'Australie
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Magnifique victorieuses d'Australiennes pourtant grandes favorites en demi-finale de la Coupe du monde à 7, les Bleues ne sont pas rassasiées avant la finale contre la Nouvelle-Zélande, comme elles l'ont confié dans les minutes qui ont suivi leur exploit.

Les Françaises ont été exceptionnelles ce samedi, en demi-finale de la Coupe du monde à 7, pour s’offrir le scalp des Australiennes championnes olympiques en titre. Mais s’il fut un moment décisif, il se situe assurément à la mi-temps de la rencontre. Menées de 12-0 à la pause, les Bleues sont revenues sur le terrain revigorées. Que s’est-il donc passé durant ces brèves minutes de coupure ? C’est la capitaine Fanny Horta qui éclaire : "C’était un match dur mais, à la mi-temps, nous nous sommes toutes regardées dans le blanc des yeux. On savait qu’on en avait encore beaucoup sous la pédale car nous n’avions rien montré. Les points adverses, ils étaient dus à nos petites fautes."

? QUELLE REMONTADA ! Menées 12-0, les Bleues se sont qualifiées pour la finale de la Coupe du monde face aux Australiennes grâce à cet essai de Ciofani (19-12) ??? pic.twitter.com/pzi25ROO9n

— Eurosport France (@Eurosport_FR) July 21, 2018

Alors quel a été le mot d’ordre ? "On a dit qu’il fallait absolument mettre du rythme, reprend la patronne de cette équipe. Le but, c’était d’emballer le jeu car on voyait que ça commençait à être dur physiquement pour les Australiennes. Ce n’était pas la même intensité de notre part dans le deuxième acte. On a joué sur notre mental."

Profiter de cette affiche

Et cet état d’esprit est en tous points irréprochable. La preuve ? Il ne faut pas oublier qu’après le carton jaune écopée par Marjorie Mayans, elles ont terminé la première mi-temps à six, pendant deux minutes. Cela aurait pu entamer les corps et les têtes. L’effet fut exactement inverse. "On travaille beaucoup en infériorité numérique à l’entraînement, sourit Horta. On voit que ça sert." A tel point qu’il n’y avait plus qu’une seule formation sur le terrain derrière la pause.

Et l'AT&T Park devint fana de #France7Féminines #RWC7s

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— World Rugby FR ?? (@WorldRugby_FR) July 21, 2018

Et les Bleues, héroïques, ont renversé la montagne australienne, qui avait remporté le World Series cette saison. Un exploit monumental. Mais Horta prévient : "C’était l’objectif fixé depuis le début de la saison. Cette finale vient récompenser nos efforts et nos résultats durant toute l’année dans les différentes étapes de la compétition. Je le répète mais, cette finale, c’était notre ambition."

Dans la nuit de samedi à dimanche, les filles de David Courteix croiseront donc l’autre ogre de l’édition 2018, à savoir les Blacks Ferns (nom de l’équipe féminine à 7 de la Nouvelle-Zélande), championnes du monde en titre. "On ne les a jamais battues", avoue Anne-Cécile Ciofani, celle qui a marqué l’essai décisif dans les arrêts de jeu de la demi-finale. Mais sans jamais perdre son sourire. De toute façon, les Françaises se savent désormais capables de tout. Et pas question d’avoir peur, comme Ciofani le clame : "On a déjà joué contre les Néo-Zélandaises. On les connaît, elles nous connaissent. On va profiter de cette affiche de rêve." Un rêve qui n’en finit plus.

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