Abonnés

Champions Cup – Les nouvelles clés d’une performance 3 étoiles de La Rochelle pour vaincre le Leinster

Publié le
Partager :

Pour s’imposer une quatrième année de suite en phase finale face au Leinster, ce samedi à 18h30, les hommes de Ronan O’Gara devront relever plusieurs défis collectifs et individuels. La première ligne et le trio 10-12-13 sont attendus au tournant.

"Le groupe de cette année n’est pas champion d’Europe." Avant d’entamer les phases finales de Champions Cup, la semaine passée, Grégory Alldritt avait tenu à rappeler cette vérité essentielle. Les mots du capitaine vaudront encore plus à l’heure de se présenter sur les terres du Leinster, ce samedi à 18h30, face à un adversaire plus revanchard que jamais et avec une équipe remaniée. Parmi les titulaires du 20 mai 2023, Romain Sazy a raccroché, Pierre Bourgarit et Reda Wardi sont coincés à l’infirmerie, Raymond Rhule est hors groupe. L’histoire est donc différente. Tout comme l’équation qui se pose à la bande à O’Gara pour réaliser non pas un exploit – rappelons-le, La Rochelle a gagné ses trois rencontres de phases finales contre le Leinster – mais une performance trois étoiles. En sachant que les affrontements entre ces deux-là comportent immanquablement une part d’irrationnelle…

1. Des absences à compenser devant

Dans cette saison si particulière, ils sont deux des belles surprises de l’effectif rochelais : chacun à leur manière, le si prometteur Louis Penverne et le revanchard Tolu Latu, titulaires et au niveau requis au Cap, ont pris une dimension intéressante au sein de l’effectif. Malgré tout le mérite revenant au pilier gauche espoir et du talonneur wallaby, les absences de Reda Wardi et Pierre Bourgarit constituent des moins-values indéniables de par leur dimension athlétique, si précieuse pour répondre au rugby intense et exigeant des Irlandais. Si l’on y ajoute George-Henri Colombe, auteur de l’essai de la (presque) délivrance l’année passée, c’est toute une première ligne internationale qui manque à l’appel. Au sein de ce trio, la capacité de Pierre Bourgarit à trouver de l’avancée au cœur des défenses et son abattage dans le jeu au sol ont à chaque fois causé bien des malheurs à la bande à Cullen. Sur 80 minutes, les inattendues doublettes Penverne-Kaddouri et Latu-Lespiaucq ont un sacré intérim à assumer, au niveau des phases statiques, où La Rochelle a rarement souffert face à ce rival, et dans le jeu courant.

Samedi après-midi, dans un Aviva Stadium ras-la-gueule, le choc entre le champion en titre et son dauphin promet d’accoucher d’un monstre de match. Le kif, quoi… \ud83d\udd3dhttps://t.co/2LsiEqGqhD pic.twitter.com/Yb6M9LcMwp

— Midi Olympique (@midi_olympique) April 13, 2024

2. L’alternance, le défi de Hastoy

Il avait été un des héros de la finale 2023 de par sa capacité à animer l’attaque et sa précision face aux perches. Onze mois après avoir inscrit la transformation de la gagne, Antoine Hastoy va effectuer son retour à l’Aviva. Et tous les supporters rochelais se demandent à quelle version de l’ouvreur international ils auront droit ce samedi ? Le Béarnais d’origine n’est pas arrivé, jusqu’à présent, à se départir d’une inconstance surprenante, au-delà de sa réussite au but (76 % contre 82 % en 2022-2023). Or, pour parvenir à prendre le dessus sur son rival dublinois, le Stade rochelais aura non seulemen besoin d’un grand huit dominant mais aussi d’un chef d’orchestre avisé dans la conduite du jeu. Ce pour quoi il avait justement recruté le complet Antoine Hastoy, capable de franchir une défense à tout moment comme de distribuer le jeu ou bien d’utiliser sa botte droite. "J’ai les crocs et j’ai envie que ça se voie. J’ai envie de reproduire de grosses prestations", avait-il clamé après un de ses matchs référence, cette saison, à Sale. Quel plus beau théâtre que cette revanche au sommet pour retrouver de sa superbe ?

A lire aussi : Champions Cup - Skelton, Dulin, Botia, Atonio, Kerr-Barlow : les cinq gardiens du temple

3. Une paire à recentrer

Leurs essais avaient changé la donne d’une finale amenée à devenir anthologique, il y a onze mois. À l’image d’Antoine Hastoy, Jonathan Danty et UJ Seuteni courent depuis des mois après leur meilleur état de forme et de performance. Entre les blessures et les suspensions, le centre tricolore n’a pas encore eu les conditions suffisantes pour trouver la bonne carburation, physiquement parlant. Le Samoan, lui, a dû se relever d’une Coupe du monde en deçà de ses attentes et du dénouement de la finale de Top 14 : "Ça reste dur d’y penser, d’en parler, nous expliquait-il ainsi en décembre. Quand je tombe sur des images du match sur mes réseaux sociaux, je zappe… Ça fait encore mal." Depuis, le talentueux centre a alterné le bon et le médiocre, sans retrouver sa vista et sa justesse sur la durée. Mais avec le passage aux phases finales et dans un contexte si particulier, l’orgueil des champions ne pourrait-il pas tout changer ?

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?