Top 14 - "Je n’ai pas perdu le cap", après des mois difficiles, Simon-Pierre Chauvac s'est relancé à Pau

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À quelques jours du match important face à Bayonne en Top 14, le pilier gauche de la Section paloise Simon-Pierre Chauvac est revenu sur ses derniers mois. Mis au placard à Montpellier, il a su garder la tête haute pour rebondir du côté de Pau. Désormais, il souhaite avancer. 

Décrivez-nous vos premières semaines du côté de Pau, vous qui êtes arrivé il y a un mois maintenant !

C’est incroyable. Il y a une bonne vie de groupe et j’ai été super bien intégré. C’est un club hyper familial et je m’entends bien avec tout le monde. Quand je suis arrivé, les membres du staff ont pris le temps de m’expliquer un par un le plan de jeu, chacun dans leur domaine. Pour l’instant, je me régale.

Rejoindre la Section était donc une bonne décision ?

Je ne regrette pas du tout. À Montpellier, j'étais entré dans une phase où je n’avais pas joué de la saison. Mentalement c’était un peu compliqué car je n’avais eu pas de réelles explications. En plus, je me suis blessé et j'ai dû me faire opérer du coude… Ça m’a pourri la saison mais au final, l'appel de Pau m’a permis de me relancer.

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Le pilier gauche Simon-Pierre Chauvac rejoint aujourd'hui la Section en tant que joker médical de Rémi Seneca. Bienvenue en Béarn !

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— Section Paloise Béarn Pyrénées (@SectionPaloise) January 29, 2024

Que s'est-il passé à Montpellier ?

Avec Philippe Saint-André, j’avais fait plusieurs feuilles de matchs mais à l’arrivée du nouveau staff, je n’ai pas joué. Un autre staff est arrivé mais ça n’a rien changé… J’avais l’opportunité de finir la saison en joker médical à Pau, Sébastien Piqueronies m’a appelé et j’ai accepté de suite. Je ne m’y attendais pas du tout et ça s’est fait en une semaine.

Dans quel état mental étiez-vous en début de saison ?

C'était très compliqué. Quand tu apprends que tu ne joueras pas de la saison et qu’en plus tu te blesses… Je ne pouvais pas connaître plus bas à part une fin de carrière. J’essayais de relativiser parce que je me disais qu’à tout moment, la roue pouvait tourner. Je n’ai pas perdu le cap et je me suis dit que j’allais revenir plus fort. J'ai bossé comme un âne pendant ma rééducation. Ça n’a pas été concluant tout de suite mais j’avais tout de même repris les entraînements avec le groupe.

Vous avez donc retrouvé les pelouses. Quel effet cela fait-il ?

Le premier match que je fais avec Pau, c’est à Bordeaux où nous gagnons face à l’UBB. Je n’avais plus joué depuis le mois de mai 2023. Quand le coach a annoncé la composition et que j’ai vu que j’étais titulaire, je ne m’y attendais pas du tout. Juste avant le match, et ça faisait très longtemps que ça ne m’était pas arrivé, j’ai eu un gros coup de stress. Je venais d'arriver, je connaissais le plan de jeu mais pas sur le bout des doigts... Donc je stressais mais ça s’est bien passé. J’avais une grosse envie de jouer et ça m’a fait énormément de bien de fouler de nouveau les terrains.

Bordeaux n'a pas confirmé son beau succès sur la pelouse de Toulon avec une défaite à domicile contre Pau. Accrocheurs et solides en défense, les Palois se relancent après quatre défaites de rang en championnat.

Le résumé du match > https://t.co/7XJar3oWkf pic.twitter.com/RyQkWJn7bU

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 17, 2024

Ensuite, vous avez découvert le Hameau et la fameuse Honhada sous le maillot palois. Comment a été votre découverte du public béarnais ?

Ah oui, la Honhada ! En fait, nous ne l’entendons pas pleinement au début parce que nous sommes dans les vestiaires, mais ça te met les frissons. Quand tu descends du bus et que tu as tous les supporters autour de toi qui chantent, c’est fou. Pour le premier match, j’avais ma famille et mon meilleur ami (Enzo Jouannet, ancien joueur de Brive, NDLR) qui étaient là et ils disaient eux aussi que l’ambiance était incroyable.

Il y a un côté familial dans lequel vous vous retrouvez ?

L’ambiance du stade me rappelle énormément Brive où les supporters sont vraiment derrière nous. À Montpellier aussi mais ce n’était pas la même sensation. Ici, il y a le côté « Béarnais » qui est incroyable.

À quel match vous attendez-vous face à Bayonne

Nous nous attendons à un très gros match. En plus, c’est le derby, à guichet fermé, il va y avoir une grosse ambiance… Ça va être rude devant, nous connaissons leur force sur les ballons-portés et les mêlées. Nous les avons analysés. À nous de rendre fier le club et les supporters.

Avez-vous senti que la semaine était particulière au vu de cette rivalité régionale entre les deux équipes ?

Notre fonctionnement n’a pas changé, nous sommes restés concentrés sur nous. Après forcément, il y a un petit truc en plus. Cette ambiance, je l’ai connue lorsque je faisais des Brive - Clermont. Ce sont des matchs où il y a beaucoup d’engagement.

Vous êtes en fin de contrat en juin. Cette fin de saison est aussi pour vous l'occasion de vous montrer ?

Bien sûr, il y a la volonté de se montrer. Je sais très bien que je suis en fin de contrat en juin mais je ne me prends pas la tête. Je suis passé dans un moment où je doutais beaucoup et là je joue et je doute moins. Je pense à apporter à l’effectif et au club pour ensuite que les coachs soient fiers de moi et que je puisse enchaîner les matchs.

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