"Russell s'est remis en question", explique le staff du Racing 92

Par Paul Arnould
  • Finn Russell - Racing 92
    Finn Russell - Racing 92
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TOP 14 - Le Racing s’est fait peur. Absent des débats en première période contre Perpignan et mené sur sa pelouse, le club francilien s’est remis la tête à l’endroit dans le second acte, porté notamment par l’entrée de Finn Russell. En conférence de presse, l’entraîneur Philippe Doussy revenait sur les choix du staff à la pause et sur la victoire bonifiée du Racing.

Philippe, comment analysez-vous ce match qui s’est joué en deux temps : une première période très difficile et la deuxième, beaucoup plus à votre avantage ?

En première mi-temps, on a joué une très bonne équipe de Perpignan, à l’extérieur ils sont performants, ils ont failli gagner à Bayonne, à Pau, on savait qu’ils allaient être dans le match. Nous on n'y était pas. A la mi-temps, on a boosté l’équipe avec les changements, le boulot n’était pas fait encore. On a dit à l’équipe qu’on serait en vacances à 19 heures et pas avant.

Quel a été la teneur du discours à la pause ?

Déjà on n’était pas largué, on était à un point. On était encore dans le match et quand tu joues à la maison, c’est à toi d’imposer le jeu, tu ne peux pas subir comme on l’a fait. On est reparti sur ce concept-là, et l’entrée de joueurs a permis de redynamiser l’équipe. On a mis la marche avant et on a le bonus au final. Sur le point comptable, c’est une opération idéale, sur le contenu, on est encore perfectible. On a des gros matchs qui vont arriver, contre Clermont le prochain et on doit hausser notre niveau.

Les six changements dès la pause, comment vous les justifiez ?

Des fois il faut provoquer des choses. On est un groupe de 23 joueurs et on gagne à 23. Voilà, tu peux coacher à la 60ème, tu peux coacher à la 40ème, il n’y a pas de loi. C’est comme ça, ca a été bénéfique, et à partir de là il n’y aucun problème.

L’entrée de Finn Russell vous a permis de retrouver votre jeu..

Finn, je l’ai déjà dit dans certains médias, c’est notre facteur x depuis le début de saison. Il est égal à lui-même, cette semaine il avait un rôle d’impact player et il a fait ce qu’il sait très bien faire. Il est très professionnel, rien à dire.

A-t-il quelque chose à prouver ? Il n'a pas été retenu avec la sélection écossaise pour la tournée...

Lui fait les performances depuis dix matchs. Au tir au but, ce n’était pas un ouvreur qui butait, pendant le stage de pré-saison il nous a dit que c’était un des seuls numéro 10 de son niveau qui ne butait pas. Il s'est remis en question, c'était important pour lui, pour nous, et pour sa sélection aussi. Le travail paie aujourd'hui. C'est tout bonus pour nous.

Êtes-vous satisfait du classement du Racing ?

Oui, quand on voit la qualité et le niveau du championnat, on préfère être à notre place qu’à la place de certains. On est qu’à un tiers du championnat, tout va très vite, et quand on va reprendre, on a déjà un gros match contre Clermont qui va vouloir se rattraper de son faux-pas contre Bayonne. Après une coupure c’est très dur de réenclencher la marche en avant et on aura la pression parce qu’on sera à la maison. A nous de faire ce qu’il faut.

A Brive, vous passez à côté de la deuxième période, aujourd'hui c'est la première qui est très délicate. Comment régler ce souci récurrent ?

C’est à nous de réfléchir à tête reposée, quand on enchaine les matchs on peut voir des choses à améliorer. En une semaine, on n’a pas de baguette magique pour changer les choses, donc ce sont des process qui vont prendre un peu plus de temps. Là on va en avoir, pour repartir du bon pied contre Clermont.

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