La question qui fâche : Urios s'est-il trompé dans son coaching ?

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Christophe Urios et Matthieu Jalibert (UBB)
    Top 14 - Christophe Urios et Matthieu Jalibert (UBB)
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - En sortant du terrain Matthieu Jalibert au début de la deuxième période, Christophe Urios a-t-il voulu faire payer à son meilleur joueur ses récentes prises de position ? La question, en tout cas, mérite d’être posée…

Il est évidemment rarissime que Matthieu Jalibert, leader d’attaque de l’Union Bordeaux-Bègles et actuelle incarnation du club girondin, quitte la pelouse à la 55 ème minute d’une rencontre alors qu’il est en pleine possession de ses moyens. Avait-il été nul, jusque-là ? Pour tout dire, si la doublure de Romain Ntamack en équipe de France n’avait pas fait à Nice le meilleur match de sa saison, il n’avait pas non plus déçu, aplatissant un essai en contre en premère période et trouvant aussi, au fil de ce même premier acte, un "50-22" magnifique.

Dès lors pourquoi Christophe Urios a-t-il choisi de remplacer sa pépite pour faire entrer à sa place François Trinh-Duc ? "FTD" sort certes d’une saison convaincante avec l’UBB mais n’a évidemment pas le talent de Matthieu Jalibert et, sur les deux premières actions de l’ancien montpelliérain (un drop raté, une attaque mal négociée…), cela s’est malheureusement confirmé pour les Bordelo-Béglais.

Dominants physiquement, les Montpelliérains ont logiquement pris la mesure de Bordelo-Bèglais dépassés ce samedi soir à Nice.https://t.co/H05u9f7914

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) June 19, 2022

Pour tout dire, le choix de Christophe Urios a semblé à ce point curieux qu’il fit à nouveau entrer Jalibert en fin de match, cette fois-ci pour remplacer le blessé Santiago Cordero. A ce sujet, vous nous direz probablement que nous avons l’esprit beaucoup trop tordu et que l’on voit le mal partout. Mais à Nice, on aurait juré que Christophe Urios, le manager girondin, avait quelque part voulu faire payer à Jalibert sa recente rebellion et montrer, ce faisant, qui était le patron. On peut se tromper, bien sûr.

Mais le choix de l’ancien talonneur du Castres olympique, champion de France avec le CO dans les nineties, eut vraiment de quoi interpeler. Surtout que dix minutes après avoir sorti du terrain son meilleur trois-quarts, il en fit de même avec son habtiuel meilleur avant, Cameron Woki, lui-aussi partie prenante du soulèvement des joueurs girondins, la semaine dernière. Mais on doit voir le mal partout, vous avez probablement raison.

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