Urios : "La victoire du sang froid"

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TOP 14 - Le manager de l’UBB n'a pas fait de triomphalisme après le succès de l'UBB sur Castres (31-12). Il a même reconnu que son club n'a pas produit son meilleur rugby. Mais l'efficacité et le sang froid étaient bordelais.

Après la victoire de l’UBB sur Castres (33-12), premier succès de la saison, Christophe Urios s’est montré plutôt minimaliste, à l’opposé de son style habituel. "Le moment où la victoire s’est dessinée ? A la 79e minute(quand Federico Mori a marqué le dernier essai, ndlr)." Quelle satisfaction retire-t-il de la partie ? "L’état d’esprit !" Et sur le rugby pur ? "Nous n’avons pas fait un bon match, nous n’avons pas pratiqué le rugby que nous voulions …J’ai trouvé que nous n’étions pas en place. Je ne nous ai pas trouvés très bons, mais contre Toulouse pour la première journée, nous avions été plutôt bons, mais nous avions perdu. Ce soir, on va se satisfaire du résultat. En fait, je nous ai trouvés costauds, même si nous n’avons pas produit notre meilleur rugby. Nous avons été efficaces en défense, efficaces dans la zone de marque en deuxième période. Notre deuxième mi-temps a été meilleure que la première."

L'UBB domine Castres et s'adjuge sa première victoire de la saison ! ?

Le film du match > https://t.co/6ZruKfRWsd pic.twitter.com/PPZWnRrde4

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 17, 2022

Sollicité sur le thème du sang froid, il a poursuivi : "Dans une période extrêmement chaude pour nous, c’est marrant parce qu’on gagne avec du sang froid. Ça montre qu’on progresse." La partie ne suscita pas de grandes envolées, ni d’un côté ni de l’autre. Les Girondins ont quand même marqué deux essais contre zéro. Et il n’ont pas concédé la moindre occasion aux Tarnais. Le premier fut le fruit d’un maul, le second, très tardif, conclut une belle séquence collective, incisive dans l’axe avant de partir vers l’aile gauche, avec une passe décisive de Matthieu Jalibert pour Federico Mori.

Les Bordelais n’ont pas été très souverains, c’est exact. Ils ont pêché par une certaine stérilité offensive. Jefferson Poirot, capitaine, l’a expliqué par une incapacité à faire rebondir le jeu sur les extérieurs. Mais ils ont ouvert leur compteur de victoires face au dernier finaliste du championnat, d’où un certain sentiment de soulagement qui s’est diffusé peu à peu dans l’atmosphère de Chaban-Delmas.

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