Dupont : "Beaucoup d'équipes veulent nous sortir, c'est le jeu"

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Le demi de mêlée du Stade toulousain Antoine Dupont était en conférence de presse ce vendredi en milieu de journée pour évoquer le choc contre le Stade rochelais et la course effrénée qui s'annonce pour le top 6.

Votre semaine de repos vous a-t-elle fait du bien ?

Oui, ça m’a fait du bien de pouvoir couper. On n’avait pas trop pu le faire depuis la fin du Tournoi, car il y avait aussi des échéances en club. Donc j’espère que cette coupure m’aura fait du bien, on verra.

Il va falloir mettre les bouchées doubles samedi…

On sait bien l’enjeu de ce match. On n’a plus de jokers maintenant, surtout que la Rochelle est un concurrent direct…

Vous allez retrouver le Stadium à guichets fermés, un stade qui a de très bonnes vibrations depuis lundi (le Toulouse Football Club a validé sa montée en Ligue 1)…

J’étais au match lundi et, pour l’instant, ce stade ne nous a pas porté bonheur cette année. Mais c’est de notre faute, de toute façon. C’est sûr que c’est un stade magnifique, encore plus quand il est plein… Même sur le match contre l’Ulster qui ne s’est pas très bien passé, le public a répondu présent. Et si les supporters sont aussi motivés qu’ils l'étaient lundi pour le TFC, ça devrait être sympa !

Comment avez-vous trouvé l’ambiance ?

C’était chaud. Tout le monde attendait ça depuis plusieurs années maintenant. On a vu que les supporters de la ville ont répondu présent et ont laissé évacuer toute leur joie et leur plaisir.

Est-ce particulier de retrouver les autres vainqueurs du grand chelem, comme Grégory Alldritt ?

On commence à être habitués, ça fait plusieurs années maintenant qu’on se croise sur le terrain, qu’on joue ensemble en équipe de France, puis contre en club. Ça fait partie du jeu, on ne se fera pas de cadeaux.

Vous aviez auparavant l’habitude d’avoir un matelas d'avance en Top 14. Actuellement, vous êtes sixièmes avec peu d’avance, qu’est-ce que cela change au quotidien ?

Ça ne change pas forcément beaucoup de choses. Mais ça ne nous a pas permis de faire tourner le groupe et de gérer l’effectif comme le club l’aurait voulu ces derniers temps. On a perdu des matchs qui ne se sont pas joués à grand-chose, ça n’a pas tourné en notre faveur. On s’est mis dans cette position-là. Après, on a encore les cartes en main sur ces trois derniers matchs, afin de pouvoir jouer ces phases finales, même si on a moins de confort.

Vous commencez donc votre sprint final un peu plus tôt…

Oui, on rentre quasiment déjà dans les phases finales.

Le passif entre Toulouse et La Rochelle, avec notamment vos deux finales remportées l’année dernière, est-ce qu’on l’oublie dans une semaine comme celle-là ?

Je pense qu’ils sont actuellement dans une meilleure dynamique que nous. Ils ont eu un début de saison un peu plus compliqué, mais depuis quelques mois, ils reviennent très fort avec des prestations contre des équipes de poids, comme lors de la triple confrontation contre Bordeaux qu’ils ont très bien menée. C’est une équipe qui est en confiance, qui est en lice sur les deux tableaux, donc elle viendra ici pour faire un résultat évidemment, et aussi pour préparer ses phases finales de coupe d’Europe.

Dans ces moments-là, l’important est-il de rester calme ?

On a encore les cartes en main. Ça dépend de nous. On a trois matchs à faire et trois matchs à gagner, si on peut. Même si on passe par un barrage, ce qu’on avait réussi à éviter les années précédentes, une fois qu’on sera en phases finales, on sait que tout peut se jouer. C’est pour ça qu’on s’entraîne toute la saison. Il n’y a pas plus de pression que ça, on a juste envie de regoûter à ce parfum-là au mois de juin.

Est-il inimaginable pour vous de ne pas finir dans le top 6 ?

On ne l’espère pas. Ça serait un coup dur pour tout le monde. Beaucoup d’équipes veulent aussi nous sortir, c’est le jeu. Mais c’est sûr que c’est difficilement envisageable pour nous.

Propos recueillis par Dorian VIDAL

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