Alldritt : "Si nous perdons, nous pouvons presque dire au revoir au Top 6"

  • Top 14 - Gregory Alldritt et Dany Priso (La Rochelle)
    Top 14 - Gregory Alldritt et Dany Priso (La Rochelle)
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TOP 14 - Le troisième ligne international de La Rochelle, Grégory Alldritt, prend la mesure du déplacement à Perpignan, ce samedi. Les Rochelais savent qu’une défaite face aux Catalans les mettrait dans une position délicate en vue d’une qualification pour les phases finales.

Rugbyrama : Grégory, quel goût vous a laissé cette première qualification en finale d’une coupe d’Europe avec La Rochelle ?

Grégory Alldritt : C’est positif mais c’est en Challenge Cup. Il faut faire la différence avec le Top 14. Nous sommes très contents d’être en finale de Challenge Cup. C’est une nouvelle expérience et dans le groupe, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont fait une finale européenne. C’est excitant pour tout le monde d’aller à Newcastle et c’est certain que c’est déjà un bon point pour la saison.

Justement, comment s’est opérée dans la tête la bascule coupe d’Europe - championnat en début de semaine ? Ce fut difficile ?

G.A. : Oui et non. Ce qui est dur quand on est en finale, c’est qu’on y pense et on aimerait que ce soit ce week-end. Il y a une différence avec une semaine où à la fin, il y a un match couperet. Ce cas de figure ne met pas une pression mais on y pense toute la semaine. Là, il a vraiment fallu basculer très vite. On a eu samedi, dimanche et un peu du lundi pour digérer et aller à ce match de Perpignan. C’est certainement le déplacement le plus important de la saison qui arrive.

Vous le voyez comme ça ?

G.A. : Oui, parce que nous sommes dans la dernière ligne droite. Il nous reste quatre matchs de Top 14 et maintenant chaque match est un match couperet. Si nous perdons à Perpignan, nous pouvons presque dire au revoir au Top 6. Nous allons tout jouer à fond, pour gagner. Ce week-end, c’est Perpignan, ensuite Toulon, puis nous irons à Lyon avant de recevoir Bordeaux pour essayer de décrocher ces phases finales qui nous feront plaisir. Top 14 et Challenge Cup, les deux compétitions sont importantes. Il ne faut pas négliger le championnat. Ce serait décevant de terminer encore à la septième place (comme l’an passé, ndlr).

En quoi Perpignan peut vous mettre en difficulté ?

G.A. : C’est une équipe très valeureuse. Avec des valeurs catalanes que l’on connaît, dans le combat, dans l’intensité. C’est très rude. Depuis le début de la saison, ils essayent de produire du jeu. Il faudra s’attendre à tout et faire une grosse entame. Ce point, je pense qu’il sera déterminant. Il ne faudra pas les laisser entrer dans le match. Sinon, ils prendront confiance et ce sera dur de les bouger. Lors du dernier déplacement, à Castres, nous avions manqué de discipline et ça nous avait coûté le match. Il faudra être très discipliné et fort en conquête.

Vous enchaînez beaucoup depuis le Tournoi des 6 nations. Est-ce difficile physiquement ?

G.A . : Je me sens plutôt bien. Je ne rechignerai jamais à jouer ! On est toujours mâché, c’est le rugby ! Mais ce n’est pas plus que d’habitude.

Vous avez aussi développer cette capacité à tenir l’intensité d’un match entier. C’est aussi votre avis ?

G.A. : Oui, j’ai progressé là-dessus. Depuis le début de l’année, nous travaillons beaucoup sur des séquences longues, très rythmées, très dures. C’est ce qui prépare aux réalités du week-end, comme en équipe de France avec la capacité à jouer des matchs de très haut niveau, avec plus d’intensité et de rythme. C’est ce qui m’a permis de monter d’un cran et c’est sûr que sur les derniers matchs, j’étais plus à l’aise qu’en début de saison. Mais je continue à aborder les matchs de la même façon, sans pression pour jouer libéré.

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