Blanco: "Le calendrier d'abord"

Par Rugbyrama
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Serge Blanco, le président de la LNR, participera au premier forum de l'IRB qui débute ce mardi à Londres. La France y sera représentée aussi puisque le nouveau président de l'IRB, soit l'actuel président de la FFR, Bernard Lapasset, y sera également.

Quel est pour vous l'enjeu premier de ce Forum et des débats qui se tiendront à Woking (sud de l'Angleterre)?

S. B.: L'idée force est que le rugby mondial doit s'ouvrir, s'élargir, sinon il risque de mourir étouffé. On ne peut multiplier indéfiniment les rencontres entre les grosses nations chaque année, on risque la consanguinité. Dire qu'on veut réduire la Coupe du monde de 20 à 16 pays, c'est fou. Il n'y aura pas de croissance sans nouveaux acteurs. Si des pays comme la Russie avec son potentiel économique veulent se joindre au jeu, ils doivent pouvoir le faire. Et le Japon devrait pouvoir intégrer un Tri-Nations passant à Cinq, avec l'Argentine. Mais pour suivre cette expansion, il faut un calendrier harmonisé, simplifié, qui ne dépasse pas les onze dates (internationales) actuelles...

Concrètement, quelles priorités allez-vous défendre?

S. B.: Les grands Tournois devraient se dérouler en parallèle, sur une même fenêtre, qui pourrait être mars-avril, peu importe, l'important étant que chacun fasse un pas. Cela permettrait aussi d'avoir des échanges de joueurs dans les deux sens, pas que du Sud vers le Nord, quitte à réguler ces flux. Des fenêtres internationales clarifiées permettraient aussi le retour de tournées "à l'ancienne", avec groupes élargis et matchs en semaine. Cela pourrait permettre à terme une compétition mondiale de clubs ou de franchises, qui sait? On défendra aussi les indemnités de formation, la suppression de la règle permettant de jouer pour une sélection après trois ans passés en ce pays.

Attendez-vous des premiers pas, des résultats concrets rapidement ?

S. B.: On va là-bas l'esprit ouvert, mais on va voir si les gens viennent réellement pour discuter. Je pense que le temps est mûr, le moment est venu, les acteurs sont prêts pour une évolution. Mais je ne sais pas ce qu'on est en droit d'attendre avec des réunions de 80 personnes ou plus. A cinq, six autour d'une table, c'est plus facile de discuter, d'avancer. Mais c'est un début.

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