France - Italie : Le XV de France retrouve des couleurs dans les rucks
Après avoir sombré contre l’Irlande, l’équipe de France avait affiché une meilleure implication dans les zones de combat. Une amélioration qui devra être poursuivie par la densification du paquet.
Entre la débâcle du Vélodrome et le succès de Murrayfield, les joueurs tricolores ont beaucoup corrigé leur implication dans les zones d’affrontements. C’est l’un des points de satisfaction du staff tricolore. Tout n’a pas été parfait, quelques ballons ont encore été perdus, ou ralentis par la pression écossaise, et la charnière n’a toujours pas joué dans une zone de confort toujours optimale mais, globalement, ce rendez-vous n’a pas été manqué. "On avait ciblé ce secteur, raconte Peato Mauvaka. L’Irlande nous avait trop ralenti nos actions et nous voulions améliorer absolument notre présence. Il avait été impossible pour notre charnière de distribuer convenablement avec autant de ballons lents. Cela s’est mieux passer contre l’Écosse." Au classement des meilleurs déblayeurs du Tournoi, après ce deuxième match, la France se classe d’ailleurs à la meilleure place de la compétition, un peu au-dessus de la moyenne, avec les présences de six des siens parmi les trente meilleurs joueurs de soutien. Dans ce registre, elle devra résoudre contre l’Italie la problématique des absences de ses deux meilleurs représentants.
L’activité de Boudehent, l’autorité de Tuilagi
Le Parisien Paul Gabrillagues trône sur ce classement des meilleurs déblayeurs avec quatorze déblayages à son actif. Puisque le staff a décidé son remplacement par Posolo Tuilagi, pour renforcer l’axe droit de la mêlée fermée et densifier son paquet d’avants, "un ami devra sortir de l’ombre à sa place". En défense, depuis le démarrage de la compétition, et bien qu’il soit sorti prématurément du match contre l’Écosse, c’est le capitaine Grégory Alldritt qui a le mieux gratté du Tournoi. Il avait réussi à saisir trois ballons dans les rucks sur les possessions adverses. Face à cette équipe d’Italie qui a décidé de bouger beaucoup le ballon sur ses possessions, et afin de libérer la charnière pour qu’elle puisse bénéficier de munitions propres, l’équipe de France devra donc augmenter son rendement comme elle en a l’intention, par une nouvelle organisation de ses exécutants. Ici le staff comptera sur l’activité débordante du Rochelais Paul Boudehent et la présence massive et autoritaire de Posolo Tuilagi. Son activité dans ce domaine est assez appréciable avec Perpignan, et la semaine dernière contre le Stade français, il a beaucoup participé à la fluidité des mouvements catalans. Ce dont l’équipe de France a un besoin vital, comme le synthétisait Patrick Arlettaz en début de semaine en évoquant les difficultés de sa charnière : "l’équipe a eu des hésitations, et quand ça va un peu moins vite, quand les libérations sont un peu moins fluides, quand on a un peu de doute sur les placements, ceux qui en pâtissent le plus, ce sont ceux qui sont censés faire jouer tout le monde autour d’eux, face à quinze mecs qui veulent qu’ils n’y parviennent pas. On ne peut pas dire aujourd’hui que la charnière de l’équipe de France est mauvaise dans ces conditions".
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