France - Irlande - Opinion : On s’était juré de ne pas parler d'Antoine Dupont
Vendredi soir, au Vélodrome de Marseille, les fantômes d’Antoine Dupont, Emmanuel Meafou et Johnny Sexton ont sinistrement plané au-dessus de ce premier match du Tournoi des 6 Nations. Voici pourquoi…
On le jure : on s’était promis de ne pas la jouer bégueules et surtout, de ne pas causer des absents. Alors ? On a tenu au bas mot dix minutes. Non pas que Maxime Lucu y soit vraiment pour quelque chose, en fait : mais à chaque fois que le demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles jouait une sortie de camp, on ne pouvait s’empêcher de penser que son prédécesseur au poste trouvait, lui, des touches dans les 40 mètres adverses quand Lucu, simplement plus humain, laissait systématiquement le XV de France dans sa propre moitié de terrain. On le jure et on le répète : on s’était juré de kiffer le moment et de respecter le choix de carrière de celui dont on ne voulait même pas prononcer le nom, avant cette rencontre. Jusqu’à rapidement comprendre que les Bleus, comme nous tous en définitive, ne savaient plus vivre et jouer au rugby sans Antoine Dupont.
L'Irlande s'est promenée à Marseille face à des Bleus complètement dépassés.
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 2, 2024
Le film du match > https://t.co/G0N21ThTTf#FRAIRL pic.twitter.com/gM9aUxrSEn
Un cierge à la Bonne Mère…
Et puis, on s’était aussi juré de laisser le fantôme d’Emmanuel Meafou au placard, quand le retour en sélection de Paul Willemse, l’un des maudits du dernier Mondial, semblait à nos yeux être une possible belle histoire à exploiter, dans nos gazettes d’après-match. Ici, on dut encore et eu égard au cauchemar traversé à Marseille par le géant montpelliérain, piétiner notre promesse originelle pour très vite soumettre un cierge à la Bonne Mère, des fois que celle-ci puisse intercéder en faveur du genou du grand Manny Meafou…
Pour autant, n’allez pas croire que l’on fit seulement une fixette sur les quelques hommes en bleu qui manquaient au XV de France, vendredi soir. Parce que si certains de nos confrères irlandais semblèrent à Marseille totalement succomber au charme de Jack Crowley, le jeune demi d’ouverture du Leinster, on eut de notre côté bien du mal à imaginer Johnny Sexton saccager un tir aux buts à quarante mètres des perches françaises ou massacrer un temps fort des Diables Verts par un coup de pied de coucou dans l’en-but tricolore. Oui, on s’était tous promis de ne parler ni de « Toto », ni de Johnny... Et on ne put lamentablement qu'en rester qu’au stade de la théorie…
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