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Top 14 - Francisco Gomez Kodela (Stade français) : "Intégrer une telle équipe, c'est facile..."

Par Nicolas Zanardi
  • Francisco Gomez Kodela et les Parisiens ont battu le Lou à Gerland.
    Francisco Gomez Kodela et les Parisiens ont battu le Lou à Gerland. - Icon Sport
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Pour son premier match en rose, le vétéran puma a causé des misères à ses anciens partenaires du lou, témoignant de l’excellente dynamique parisienne.

Deux semaines après votre arrivée au Stade français comme joker médical de Giorgi Melikidze, vous avez disputé votre premier match face à vos anciens partenaires du Lou. Drôle de clin d’œil du destin…

C’est évidemment un sentiment très spécial, à titre personnel. Dans la semaine, quand j’ai su que j’allais jouer, j’ai eu un petit surplus d’émotion. J’ai passé sept superbes saisons à Lyon, celles où je pense avoir joué le meilleur rugby de ma carrière, qui m’a permis de revenir sur le tard en équipe d’Argentine, après la covid. Je dois beaucoup au Lou. Sept saisons, ce n’est pas rien, donc il est évident que disputer mon premier match avec le Stade français ici, c’était très particulier pour ma famille et pour moi. Alors, j’ai essayé d’en profiter. Vous savez, le rugby, ça reste juste un sport. On s’était déplacés pour gagner et je pense que cela s’est vu sur le terrain.

Sans club à 38 ans, pensiez-vous retrouver les terrains du Top 14 après la Coupe dumonde ?

Après avoir manqué de très peu l’édition de 2019, j’étais vraiment décidé à me concentrer à 100 % sur la Coupe du monde et sur le parcours des Pumas. Je ne voulais pas me préoccuper de mon avenir en club, pour ne pas être pollué mentalement et me focaliser sur la compétition. Même si, pour être honnête, ce n’était pas toujours facile de ne pas savoir de quoi son avenir sera fait… J’avais quelques contacts, oui, mais rien de concret. Du coup, je ne savais vraiment pas où mon avenir allait s’écrire. La décision est vraiment intervenue à la toute fin, juste après la petite finale. Cela ne fait même pas deux semaines que j’ai signé à Paris.

Vous n’êtes donc pas décidé à imiter votre ancien partenaire, Toby Arnold, qui vient de prendre une retraite méritée…

Non (sourire). Pour l’instant, le corps et la tête vont très bien, ma famille aussi. Alors, tant que l’on veut de moi, que le plaisir de jouer est là et que je peux encore rendre des services, je ne vois pas de raison d’arrêter.

Pour votre ancien club de Lyon, ce match était forcément particulier avec la fête réservée à Arnold, dont il fut un des héros malheureux avec ce coup de pied contré par Ward qui fut un tournant du match… Avez-vous eu le temps d’en parler avec lui ?

On s’est échangé quelques messages toute la semaine, jusqu’au matin du match. Toby est vraiment une personne que j’adore, quelqu’un qui est toujours gentil et bienveillant avec tout le monde. Personne ne peut parler de lui en mal, ce n’est pas possible… Il méritait vraiment une belle fête de la part du Lou car le club a eu beaucoup de chance de pouvoir compter sur lui pendant dix ans. J’espère qu’il ne nous en voudra pas trop de l’avoir battu ce jour-là.

Malgré un large turnover, le Stade français a laissé une forte impression de puissance et d’organisation à Gerland. Est-ce plus facile d’intégrer en cours de route un collectif aussi bien huilé ?

Oui, j’avoue que c’est plutôt facile d’intégrer une telle équipe. Quand tu vois l’équipe dont on dispose, la compétence au niveau du staff ou encore la qualité des installations, on sent que Paris est un club voué à jouer le haut du tableau. Le début de saison a été bon, l’identité de jeu comprise et intégrée par tout le monde. Quand tout le monde tire de la sorte dans le même sens, c’est beaucoup plus facile de prendre le train en marche.

À froid, comment analysez-vous votre succès, acquis malgré dix-huit pénalités à votreencontre ?

Nous avons été plutôt très efficaces, malgré notre indiscipline en première période. La qualité de notre défense n’a pas permis à Lyon de valider ses temps forts. Nous avons bénéficié d’un ou deuxcontres favorables mais une fois qu’on a pris le score, nous avons plutôt bien géré. La qualité de notre conquête et de notre jeu au pied, ainsi que l’excellente entrée en jeu de tous les finisseurs, nous a permis de contrôler la partie et cette maîtrise est plutôt de bon augure pour la suite.

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